Les Amis des Chats de Bligny

Vous avez dit SPA ? 

Tout le monde sait que la SPA est l'association bien connue dont la mission est la protection des animaux.

Bien peu savent que l'appellation <<Société Protectrice des Animaux>> n'est pas susceptible d'appropriation puisqu'elle ne fait que décrire une activité. 

Ainsi y-a-t-il en France de nombreuses <<S.P.A.>> qui n'ont pas de lien avec la très médiatique SPA parisienne. La grande majorité de ces associations, soit quelque 260 s'est réunie au sein de la Confédération Nationale des Sociétés de Protection des Animaux de France et des Pays d'expression française. "Défense de l'Animal". 

Oui, vous avez bien lu, 260 associations indépendantes affiliées ! 

Des exemples : la SPA de Lyon et du Sud-Est qui gère le grand refuge de Brignais, la SPA d'Angers, la SPA de Grasse, etc. D'autres se nomment : Le Chat et la Vie (à Caen), Le Logis de Boncé (à Voves), Les Amis des Bêtes (à Dijon) et .... Les Amis des Chats de Bligny (à Fontenay les Briis), etc. 

La Confédération Nationale étant Reconnue d'Utilité Publique, cette affiliation donne aux Associations confédérées la plupart des avantages liés à la R.U.P. et tisse un lien précieux entre les associations qui ont le même but et qui connaissent bien souvent les mêmes difficultés. Leurs dirigeants sont invités une année sur deux à participer à un grand congrès national - Clermont-Ferrand, Angers, Strasbourg, etc. et une année sur deux à des réunions régionales qui sont organisées dans une dizaine de villes. 

Un vrai "coup de pouce"

La Reconnaissance d'Utilité Publique donne aux associations la possibilité de recevoir des legs. De nos jours la situation n'est plus du tout celle qui a vu la construction des grands refuges à la fin du 19 ème siècle et du début du 20 ème, financés par de riches industriels qui n'étaient pas encore accablés des charges qui ont fait fuir nos industries hors de France. Seuls les legs permettent aujourd'hui l'amélioration ou la construction de structures d'accueil. Rares sont les départements ou les villes qui acceptent de financer des refuges pour animaux puisque la loi ne les y oblige pas. 

La seule obligation des municipalités : disposer d'une fourrière pour accueillir les animaux errants. Si certaines villes - comme Montpelier ou La Rochelle, pour ce citer que celles-ci - se sont rapprochées des Associations locales qui gèrent des refuges pour y adjoindre et financer le fonctionnement de locaux à usage de fourrière, la tendance actuelle voit les municipalités se débarrasser du problème en faisant appel à une société commerciale privée : la SACPA (Service pour l'Assistance et le Contrôle du Peuplement Animal) - Rien à voir avec la Protection Animale - Aussi gardons nous bien de faire prendre aux animaux domestiques le risque d'être capturés par ladite SACPA. 

Quel financement pour ces Sociétés de Protection indépendantes ? 

Bien souvent les revenus de ces associations ne proviennent que de la générosité publique. Outre les cotisations de leurs Adhérents, les associations qui gèrent des refuges reçoivent des lons et/ou le remboursement des frais vétérinaires lorsqu'elles font adopter leurs protégés. Il n'en va pas de même pour nous dont l'activité est surtout dirigée vers les chats "sauvages", c'est à dire peu sociables qui sont rarement adoptés et qui restent leur vie durant à notre charge. Heureusement, l'Assemblée Départementale l'a bien compris et nous attribue chaque année une substantielle subvention : dix mille euros en 2011 ! Oui mais nos dépenses s'établissent autour de quarante cinq mille euros pour la même période ! 

Alors, si vous souhaitez nous aider, votre participation sera accueillie avec reconnaissance. Notre association étant, de plus, reconnue d'intérêt général, nous vous délivrerons un reçu fiscal qui vous fera bénéficier d'une réduction d'impôt égale à 66 % de votre don.