Publié le 25 Février 2013

Ce n'est un secret pour personne, notre association ne fait fonctionner ni refuge, ni fourrière. Notre objet est d'essayer de limiter la prolifération féline, source de grande misère animale. Pour y parvenir, les moyens financiers ne suffisent pas. Il faut obtenir la collaboration des personnes qui partagent l'environnement de ces chats "sauvages", en premier lieu pour réaliser les captures et ensuite, et c'est le plus important, accepter le retour, dans de bonnes conditions, de ces chats stérilisés et identifiés sur leur territoire. Ces chats là, tout comme les chats nantis, ont besoin d'un endroit pour s'abriter et d'une nourriture de qualité. Ils participeront à la lutte contre les rongeurs et apporteront de la vie à l'environnement.

Au mois d'octobre 2012 j'ai reçu un appel d'un établissement hospitalier des Yvelines qui souhaitait l'intervention de notre Association. Mon interlocutrice ne voulait ni plus ni moins que nous débarrassions le site de tous ses chats et cela sans aucune participation financière. En d'autres termes elle nous assimilait à une "société de dératisation/déchatisation" qui, elle, travaillerait bénévolement ! J'ai bien essayé de la convaincre que la seule solution durable, pour régler un problème de prolifération féline, était celle que nous proposions, celle que nous avions mise en place au C.M. de Bligny depuis plus de vingt ans. Elle allait en parler à sa Direction et me rappeler ... j'attends encore ! J'ignore aujourd'hui ce qu'il est advenu de ces pauvres chats.

Au mois de novembre 2012 c'est à Yvonne, Administratrice de notre Association qu'une habitante d'un village des Yvelines s'est adressée pour un même problème. Yvonne me l'a présenté ainsi : <<elle nourrit des chats dans son jardin et aujourd'hui elle a besoin d'aide pour arrêter leur prolifération. Pas de problème pour les voir revenir, bien entendu elle leur offrirait un abri, elle les nourrirait, elle avait même trouvé les moyens financiers qui couvriraient tout ou en grande partie les honoraires du vétérinaire. >>

Yvonne n'a pas ménagé sa peine pour capturer ces chats, les conduire chez le vétérinaire, les y chercher et assurer leur convalescence aidée en cela par Yvette, bénévole au grand coeur de Dourdan. Là où les choses ont dérapé c'est quand Yvonne a voulu reconduire, après leur convalescence, les premiers chats traités. Ces pauvres chats ont été accueillis par le Maître de maison et les pétards qu'il lance pour les chasser ! En aucun cas il ne veut le retour de ces chats chez lui ! Il jette la nourriture apportée par la même Yvonne qui a bien du mal, dans ces conditions, à poursuivre les captures des chats complètement paniqués. Que dit la dame ? <<Je n'imaginais pas que mon mari était ainsi ! qu'il n'aimait pas les animaux !>> Un peu gros, non ? Moi j'appelle ces gens des TRICHEURS qui ont profité de la sensibilité et de la générosité d'une responsable de notre association ! Ils savent parfaitement que "les bonnes femmes à chats" auxquelles ils se sont adressés n'abandonneront pas les animaux dans n'importe quelle condition et qu'elles continueront, coûte que coûte, à les protéger.

Bien entendu c'est ce qu'il se passe. Chez Yvonne les plus familiers de ces chats sont hébergés dans sa salle de bains, les plus farouches dans l'abri de jardin chauffé pour la circonstance. Dès que les conditions climatiques seront plus favorables, les plus sauvageons, ceux qui ne seront sans doute jamais adoptables, seront conduits a proximité de leur lieu de vie d'origine et disposeront d'un abri confectionné par Michel, le mari d'Yvonne. Une personne du voisinage a promis d'accueillir chats et abri dans son jardin quand son vieux chat ne sera plus là. On la comprend, elle ne veut pas le perturber dans son grand âge.

C'est une bonne douzaine de chats (tous noirs) qui ont ainsi été opérés, tatoués, soignés, vermifugés... certes le chèque annoncé est arrivé mais l'argent ne résout pas tout !

Si vous aimez les chats noirs, c'est le moment de vous manifester ! Ceux là et d'autres sont assez familiers pour devenir des chats nantis !
Si vous aimez les chats noirs, c'est le moment de vous manifester ! Ceux là et d'autres sont assez familiers pour devenir des chats nantis !
Si vous aimez les chats noirs, c'est le moment de vous manifester ! Ceux là et d'autres sont assez familiers pour devenir des chats nantis !
Si vous aimez les chats noirs, c'est le moment de vous manifester ! Ceux là et d'autres sont assez familiers pour devenir des chats nantis !
Si vous aimez les chats noirs, c'est le moment de vous manifester ! Ceux là et d'autres sont assez familiers pour devenir des chats nantis !
Si vous aimez les chats noirs, c'est le moment de vous manifester ! Ceux là et d'autres sont assez familiers pour devenir des chats nantis !

Si vous aimez les chats noirs, c'est le moment de vous manifester ! Ceux là et d'autres sont assez familiers pour devenir des chats nantis !

Rédigé par Monique

Publié le 22 Février 2013

Les chats de Sophie sont à vendre !

Il y a quelques jours je vous ai communiqué un lien vers la galerie virtuelle de Sophie Lacko, peintre talentueuse et grande amie des chats. Ses portraits de femme à l'aquarelle sont à tomber par terre et ceux de ses chats ne sont pas moins réussis. La grande nouvelle, c'est que cette généreuse artiste met en vente - sur ce blog - trois de ses tableaux sur toile peints à l'acrylique et, tenez vous bien, le produit de leur vente sera offert à notre association. Chaque tableau est au prix de 60 €. Découvrez-les à la suite.

Chat n° 21 - 35 cm x 24 cm - VENDU -

Chat n° 21 - 35 cm x 24 cm - VENDU -

Chat n° 22 - 35 cm x 24 cm - VENDU !

Chat n° 22 - 35 cm x 24 cm - VENDU !

Chat n° 23 - 40 cm x 40 cm - VENDU -

Chat n° 23 - 40 cm x 40 cm - VENDU -

Rédigé par Monique

Publié le 21 Février 2013

Capturés hier !!

Nouvelle capture dans le parc du Centre Médical de Bligny ! Ils sont certainement trop jeunes pour être stérilisés et remis sur leur territoire et ne seront peut-être jamais assez sociables pour être adoptés. Ajoutons à cela qu'ils sont noirs et, encore de nos jours, les chats noirs ont cette réputation de porter malheur !! Mâles ? Femelles ? J'espère pouvoir vérifier dans quelques jours.

Pour le moment, ils sont sales et complètement paniqués. Il semble tout de même que celui qui a des poils un peu longs soit plus...comment dire ? accessible ?

S'il y a parmi les lecteurs de ce blog quelqu'un qui ait envie de les prendre pour tenter de les socialiser, j'attends son message.

Plus accessible ? euh... à voir ! 2 mars ça y est je la prends dans mes bras, elle ne ronronne pas encore mais tous les espoirs sont permis !!

Plus accessible ? euh... à voir ! 2 mars ça y est je la prends dans mes bras, elle ne ronronne pas encore mais tous les espoirs sont permis !!

Rédigé par Monique

Publié le 18 Février 2013

Des nouvelles de nos sauvetages &quot;coup de coeur&quot;

Au mois de septembre 2012 nous avions trouvé, grâce au réseau de nos Adhérents, une généreuse adoptante pour Harriet, petite chatte handicapée - trois pattes + une amorce de patte à l'avant - (voir notre article du 1er décembre). La voici photographiée le lendemain de sa capture, après son passage chez le vétérinaire et avant son départ pour sa nouvelle vie.

Le 16 décembre, Virginie qui lui a donné un foyer, nous a envoyé quelques photos et nouvelles fraîches : "La belle se porte très bien malgré ses yeux qui coulent un peu. Elle se laisse soigner sans problèmes, c'est un amour ! "

La voici dans le jardin de Virginie... Elle n'est pas encore prête pour se joindre aux chats de la maison sur le canapé devant la cheminée...

La voici dans le jardin de Virginie... Elle n'est pas encore prête pour se joindre aux chats de la maison sur le canapé devant la cheminée...

Dans le même article du 1er décembre "Nos chagrins, nos bonheurs", je vous parlais aussi de Chaussette, trouvée à Morsang sur Orge, dans un état pitoyable et elle aussi handicapée par une ancienne fracture non soignée. Voici la photo que Brigitte, son adoptante nous a récemment envoyée.

"Chaussette cherche des câlins" mais auprès de qui ? Brigitte n'est pas la plus douée pour les photos.. ...

"Chaussette cherche des câlins" mais auprès de qui ? Brigitte n'est pas la plus douée pour les photos.. ...

Rédigé par Monique

Publié le 18 Février 2013

Avec plaisir j'ai pris connaissance du commentaire de Sophie qui aime l'intermède poétique "Les Chats ne meurent pas". Sophie est une admirable artiste dont le pinceau sait si bien faire naître le rêve et la poésie. Je vous invite à la découvrir en cliquant sur le lien ci-dessous.

Rédigé par Monique

Publié le 16 Février 2013

J'ai tout récemment découvert une formidable association de protection de chat "laissés pour compte" ! Ce matin j'ai eu une conversation avec sa courageuse Présidente, Nicole Dufour. Ce que j'ai entendu et ce que j'ai vu sur le site de cette association m'a convaincue d'en devenir Membre. Comme beaucoup de protectrice elle se sent souvent bien seule, elle a grand besoin d'être encouragée.

Cliquez sur le lien et découvrez à votre tour ce magnifique havre de paix pour les chats. Bon... tout de même... si vous décidez d'y adhérer il ne faudrait pas que ça vous empêche de continuer à soutenir la nôtre !!

Rédigé par Monique

Publié le 10 Février 2013

Une société ne peut se dire ni civilisée, ni socialement évoluée, si elle ne respecte pas les animaux et si elle ne prend pas leurs souffrances en considération.


Alfred Kastler (1902-1984) Prix Nobel de physique de 1966

Rédigé par Monique

Publié le 9 Février 2013

La protection animale... Une idée révolutionnaire !

De nos jours une loi en cours d'élaboration, qui tend à modifier profondement les bases de notre Société, passionne et enflamme les Français. Une autre loi discutée et adoptée au dix-neuvième siècle apporta aussi un grand bouleversement dont on ne peut aujourd'hui que se féliciter. Ceci n'implique pas que la loi actuellement discutée devienne un sujet de satisfaction, mais ceci est une autre histoire et ce n'est pas mon sujet ...

C'est lors d'un séjour à Saint-Etienne que le Général Jacques Delmas de Grammont, député à la Législative de 1849, étant témoin des brutalités que subissaient les animaux de trait, eut l'idée d'une loi qui protégerait les animaux. Cochers et charretiers étaient de véritables bourreaux pour les chevaux dociles et résignés qui, souvent, tombaient d'épuisement sous des charges trop lourdes. Bien des chevaux mouraient dans leurs brancards, sous les coups des brutes. Parfois le manche de fouet n'était pas suffisant, le couteau sortait alors. Les boeufs, ânes et mulets subissaient les mêmes pénibles sévices.

Notre généreux député de la Loire fit sensation à la Chambre. D'honorables élus protestèrent énergiquement : <<Une loi protégeant les animaux ! On aura tout vu ! Encore une idée bizarre de cet hurluberlu qui ne monte à la Tribune que pour défendre les causes révolutionnaires !>>

Victor Hugo qui deviendra plus tard le premier Président de la Ligue anti-vivisection fut de ceux qui défendirent énergiquement ce projet de loi.

Les arguments de deux des députés qui étaient "contre", sont surprenants.(1)

Le député de Vaugelas : <<La loi qui vous est proposée porterait une atteinte sérieuse à la propriété, à la liberté ...(...)Si l'auteur des violences est propriétaire de l'animal, j'estime que presque toujours la dépréciation que subira celui-ci à la suite de mauvais traitements habituels est une punition à la fois juste et suffisante ! Ne faisons donc pas de loi solennelle en faveur des animaux...>>

Le député De Fontaine : <<Il peut paraître utile de réprimer la cruauté lorsque l'abus est public et parce qu'il y a alors un certain scandale mais je ne veux pas entrer dans le domicile de chacun et voir ce qu'il y fait... L'intérêt des animaux ne me paraît pas assez grand pour cela ...>>

Fort heureusement, la conviction et la sincérité de notre général, alors âgé de 54 ans, emportèrent la décision. Voici la fin de son discours :

<<Je comprendrais difficilement pourquoi la France regarderait comme vexatoire une loi dont on est fier dans le reste de l'Europe. Les progrès de celle dont nous discutons sont suivis avec anxiété en France et à l'étranger ; sa défense m'est recommandée avec une sollicitude touchante par les Sociétés Protectrices de Londres et de Munich. Autour de nous, les rois ne dédaignent pas de protéger les animaux. La France ne leur refusera pas davantage la pitié qui leur est due. Nous donnerons cette loi à la société, et ce n'est pas ce que la République aura fait de plus mal.

Lord Erskine et Richard Martin ont proposé la loi anglaise en 1809 ; elle n'a été votée qu'en 1822. Pendant treize ans, ils ont courageusement essuyé les feux croisés du sarcasme, de la caricature et de l'hilarité parlementaire. Je ne serai ni moins dévoué, ni moins persévérant, et je prends l'engagement de vous présenter la même loi pendant toute la durée de mon mandat, de six mois en six mois, si je ne suis pas assez heureux pour vous la faire accepter aujourd'hui. L'homme politique tombe, c'est la loi commune. Mais le bien qu'il a fait subsiste toujours comme la meilleure partie de lui-même>>.

C'était le 2 juillet 1850. La loi votée punit d'une amende de 5 à 15 francs et d'un emprisonnement de un à cinq jours <<ceux qui auront exercé, publiquement et abusivement, de mauvais traitements envers les animaux domestiques. La peine d'emprisonnement sera toujours appliquée en cas de récidive. L'article 483 du Code pénal sera toujours applicable>>.

Dès lors, le mouvement protectionniste prend de l'ampleur. Très vite les diverses sociétés de protection animale obtiennent des résultats tangibles notamment des décrets protégeant particulièrement les animaux de rente. Dans les années qui suivirent le vote de la loi, la conduite des chevaux et des voitures attelées dans les villes firent l'objet de réglementation. Elle déterminait la longueur des fouets, longeur différente pour les charretiers, les cochers des voitures bourgeoises et pour les voitures omnibus de messageries.

On se préoccupa (déjà) des conditions de transport des animaux par chemin de fer. Enfin on découvrit l'ancêtre du pistolet d'abattage, car on en avait assez de l'égorgement, de l'assommement à l'aide de la masse ou du merlin et autres méthodes cruelles.

Il faudra néanmoins attendre cent ans pour que la loi de juillet 1850 soit complétée par la loi n° 51-461 du 24 avril 1951. Cette loi sera abrogée par le décret n° 59-1051 du 7 septembre 1959 qui sanctionne la cruauté envers les animaux domestiques, y compris dans le cadre privé.

Quand est-il aujourd'hui ? On observe un certain retour à la barbarie puisque l'égorgement, sans étourdissement préalable, des animaux de boucherie est de plus en plus souvent pratiqué - par dérogation - lesquelles dérogations deviennent peu à peu la règle générale !

Et les actes de cruauté sont-ils suffisamment réprimés ? Il y a quelques jours la presse relatait qu'un homme de 22 ans a été filmé par une caméra de surveillance, pendant quinze minutes au cours desquelles il a asséné une trentaine de violents coups de pied a son chiot, il l'a ensuite ramassé, baignant dans une marre de sang pour le jeter dans un sac en plastique, probablement mort. La peine prononcée : huit mois de prison dont cinq avec sursis. Est-ce assez cher payé ?

(1)Source : Article signé A.Burtin publié dans "La protection des animaux" livre édité en 1983 par la Confédération Nationale des SPA de France.

Général Jacques DELMAS de GRAMMONT

Général Jacques DELMAS de GRAMMONT

Vous souhaitez en savoir plus sur le Général de Grammont et l'adoption de cette belle loi ? Cliquez sur le lien...

Rédigé par Monique

Publié le 8 Février 2013

Une remarquable fidélité

Non il ne s'agit pas de l'histoire d'un chien ou d'un chat qui a parcouru des kilomètres pour retrouver ses maîtres.

La fidélité dont il est question est celle des Adhérents de notre Association qui a été créée en 1990. Aujourd'hui quatre vingt six de nos membres actuels ont rejoint l'association depuis plus de dix ans ; trente quatre d'entre eux ont adhéré dans les six premières années et parmi eux NEUF personnes sont membres depuis la création ! Vingt trois ans de fidélité à la cause des chats sans maîtres que nous secourons grâce à cette chaîne d'amitié ... qu'ils en soient remerciés !

1990 : Simone (Ollainville) - Jacqueline (Gif-sur-Yvette) - Jean-Claude et Claude (Bergerac) - Annick (Fontenay les Briis) - Nathalie (Gometz le Chatel) - Liliane (La Norville) - Denise (Briis sous Forges) - Monique (Fontenay les Briis)

1991 et 1992 : Gisèle (Dourdan) - Laurence (Gif sur Yvette) - Claudie (St Arnoult en Yvelines) - Catherine (Paris) - Irène (Nice) -

1993 - André et Sophie (Briis sous Forges) - Geneviève (Antony)

1994 - Anne-Rose (Fontenay les Briis) - Marie-France (Morsang sur Orge) - Fatmeh (Paris) - ...

D'autres n'ont découvert l'association que plus tard mais n'en sont pas moins devenus de fidèles et généreux Amis sur qui nous savons pouvoir compter.

Chaque année de nouveaux adhérents font leur apparition. Ce ne sont trop souvent que des membres occasionnels qui ont un coup de coeur pour notre activité ou qui nous remercient pour un service rendu... l'année suivante, ils nous "oublient" et sont remplacés par de nouveaux membres de même catégorie !

Cette carte de Membre est un "Must"...Si vous ne l'avez pas encore retournez à l'accueil du blog et cliquez sur "bulletin d'adhésion"...prenez votre stylo, sortez votre chèquier... C'est la formalité pour obtenir cette carte tant convoitée !

Cette carte de Membre est un "Must"...Si vous ne l'avez pas encore retournez à l'accueil du blog et cliquez sur "bulletin d'adhésion"...prenez votre stylo, sortez votre chèquier... C'est la formalité pour obtenir cette carte tant convoitée !

Rédigé par Monique