Publié le 12 Juillet 2013

Les beaux pastels que voilà !

Je vous l'ai annoncé le 5 mai, notre adhérente et amie Colette Mazoyhié nous a quittés.

Sa nièce, Hélène D., sachant combien Colette appréciait notre association, nous a offert quatre de ses pastels, nous laissant le soin de les mettre en vente au profit de nos protégés.

Ci-contre un article paru dans la revue "Moustaches", publication du Club Gourmet dans les années 90.

En cliquant sur l'image de Colette, radieuse comme nous aimons nous souvenir d'elle, vous pourrez lire l'article. Si vous disposez d'une fonction "zoom +" utilisez-la !

Merci à Hélène D. pour ce joli cadeau.

"Chat qui a du panache" - haut : 480 x larg. 500

"Chat qui a du panache" - haut : 480 x larg. 500

"Chat qui prépare un mauvais coup" - haut : 378 x larg. 430

"Chat qui prépare un mauvais coup" - haut : 378 x larg. 430

"Chat qui tire la langue" - haut : 429 x larg. 347 (y compris le passe-partout ton sur ton)

"Chat qui tire la langue" - haut : 429 x larg. 347 (y compris le passe-partout ton sur ton)

Oeuvre sans légende - haut : 320 x larg. 410

Oeuvre sans légende - haut : 320 x larg. 410

Trois de ces pastels comportent, outre le titre choisi par l'artiste, son prix de vente également annoncé par Colette. Ces prix sont ceux auxquels ses oeuvres se vendaient dans les expositions.

A titre indicatif, je vous les communique :

Chat avec du panache - 400 euros

Chat qui prépare un mauvais coup - 350 euros

Chat qui tire la langue - 400 euros

pastel sans légende et ... sans prix affiché.

Bien évidemment si vous souhaitez nous aider en achetant un de ces pastels au prix affiché, vous recevrez le meilleur accueil de notre part. Nous sommes cependant à votre écoute pour examiner vos propositions.

Rédigé par Monique

Publié le 8 Juillet 2013

Quand j'étais enfant j'écoutais sur le phonographe de ma Grand-Mère les disques 78 tours qu'elle gardait précieusement. J'ai fini par connaître par coeur de nombreuses chansons du début du 20ème siècle et parmi elles il en est une qui me donnait furieusement matière à réflexion. C'est la chanson des yeux clos, interprétée par René de Buxeuil.

 

Son refrain me revient en boucle en mémoire quand je regarde Myrtille :

"J´ai perdu la lumière
Mais je garde en mon cœur
La vision première
Des femmes et des fleurs
Et mon regard s´élève
En son obscurité
Vers le plus joli rêve
De gloire et de beauté".

 

Comme le soldat de la chanson qui a perdu la lumière au combat, Myrtille, la douce chatte noire aux moustaches blanches, a perdu la vue et je me demande si elle a gardé le souvenir de l'herbe qu'elle foulait jadis dans le jardin, des vols de papillons ou des proies qu'elle n'a pas manqué de chasser. Myrtille a entre 17 et 18 ans...

 

C'est au mois de décembre 1996 qu'elle a été découverte blessée et malade dans l'étable des génisses de la ferme-école proche de mon jardin. Il n'a pas fallu moins de deux semaines pour qu'elle soit capturée tant elle était peu sociable.

 

Soignée, stérilisée et identifiée elle a passé sa convalescence dans ma chatterie personnelle puis elle a retrouvé la liberté. Invisible pendant plusieurs mois, elle réapparaissait de temps à autre, dormait et mangeait à l'abri du bûcher sans jamais rentrer dans la chatterie ni se laisser toucher.

 

Quand on héberge plusieurs dizaines de chats, pour la plupart, "sauvages" et qu'ils mènent une vie libre, il n'est pas facile de s'apercevoir qu'un chat a définitivement disparu. Au mois de septembre 2007, lorsque trois chats ont disparu le même jour au nombre desquels se trouvait Flash, familière, élevée au biberon, j'ai dû me rendre à l'évidence : en quelque treize mois ce sont douze chats qui n'étaient pas réapparus et que je ne reverrai jamais.

 

Deux semaines après ces trois disparitions un seul cadavre a été retrouvé sans qu'il soit encore possible de déterminer les raisons de sa mort.

 

Qu'un, deux ou trois chats choisissent de s'établir sur un autre territoire, c'est possible mais douze chats qui ne réapparaissent pas, c'est forcément qu'ils ont été victimes de malveillance. Même si l'idée de priver de liberté les survivants n'est pas satisfaisante, les protéger prime sur toute autre considération.

 

C'est ainsi que Myrtille s'est retrouvée derrière les grilles d'un enclos/aire de jeux qui communique avec la chatterie.

 

L'âge venant elle n'a jamais manifesté le désir d'en sortir, même quand les portes sont largement ouvertes. De sauvageonne qu'elle était dans ses jeunes années, elle est devenue douce et câline.

 

Au mois de Mars le Docteur Caude, notre vétérinaire ophtalmo a confirmé mes craintes : si depuis quelque temps Myrtille se déplaçait peu c'est qu'elle ne voyait plus . même si ses pupilles réagissaient encore à la lumière, elle avait perdu la vue.

 

Son appétit étant devenu capricieux, je devais l'isoler dans une cage pour lui proposer les aliments fins et à base de poisson qu'elle avalait sans se faire prier. Sans l'abri de cette cage, les autres gloutons auraient eu vite fait de liquider sa gamelle. De plus, l'utilisation de la cage lui assurait de pouvoir trouver l'emplacement du bol d'eau et celui du bac à litière. Sortie de la cage Myrtille était perdue ...

 

Le 14 juin j'ai du l'hospitaliser car depuis deux ou trois jours elle boudait toute nourriture. A peine étais-je revenue chez moi que j'ai reçu un appel du Docteur Grosset qui venait de procéder à des examens : le bilan était catastrophique. Non seulement les taux d'urée et de créatinine crevaient le plafond mais elle présentait un épanchement pulmonaire important qui gênait sa respiration. La mettre sous perfusion dans l'espoir de faire baisser le taux d'urée augmenterait l'épanchement pulmonaire.

 

Avec beaucoup de tact le Docteur Grosset, en qui j'ai une confiance à toutes épreuves, était en train de me conseiller d'accepter l'euthanasie de Myrtille. Quand je l'avais conduite vers lui, je n'avais pas imaginé que l'état de cette pauvre chatte serait aussi dramatique et je n'étais pas du tout prête à la voir partir sans lui avoir prodigué une dernière caresse, sans être près d'elle. Je négociai un sursis, nous étions vendredi, elle recevrait un traitement léger jusqu'à mardi -j'avais un rendez-vous pour un autre chat ce jour là-, un nouveau bilan serait fait et nous prendrions alors une décision.

 

Rappelez-vous, il y a quelques jours quand je vous ai raconté Doséo, j'ai évoqué cette visite rendue à la malade le lendemain, samedi.

 

Mardi. Les soins n'ont rien modifié, les résultats sont aussi mauvais que ceux de vendredi mais il y a tout de même du nouveau, Myrtille a recommencé à se nourrir. Elle ronronne quand on approche de sa cage, elle fait comprendre qu'elle apprécie les caresses, elle en redemande même ! Elle respire bien. Plus question d'euthanasie ! Myrtille vivra près de moi ce qu'il lui reste à vivre.

 

Mardi soir, mercredi toute la journée, Myrtille, installée dans la cuisine avec le tapis qu'elle connaît, avec près d'elle un bac à litière et une gamelle d'eau reprenant la disposition qui lui est familière, la même que dans sa cage, n'a rien mangé. Elle a refusé l'eau que j'ai tenté le lui faire boire à la seringue. Jeudi matin, elle refuse encore toute nourriture : blanc de poulet, poisson blanc, même les petits sachets au thon ! Rien ne la décide à manger. Je pense évidemment que j'ai refusé qu'elle soit euthanasiée par pur égoïsme, pour m'éviter du chagrin et je me décide à prendre rendez-vous, pour le lendemain, avec notre si clairvoyant vétérinaire afin de la faire endormir.

 

Vous croyez que l'histoire s'arrête la, avec la mort de Myrtille ? Eh bien non !

Voilà qu'en fin d'après-midi notre Myrtille commence à faire sa toilette, elle se redresse et  tourne en rond visiblement à la recherche de quelque chose.

- Aurais-tu faim ma belle ?

Joignant le geste à la parole, je lui présente un petit bol de nourriture. Dire qu'elle se jette dessus serait peut-être exagéré, mais elle mange, je la caresse, elle ronronne et replonge le nez dans la gamelle. Iriez-vous le lendemain faire euthanasier une chatte qui se comporte ainsi ? A chaque jour suffit sa peine... attendons demain.

 

Vendredi 21 juin je suis bien allée au rendez-vous fixé, le gentil Docteur Grosset avait préparé un rouleau de Sopalin à mon intention, celui qui allait me servir à essuyer mes pleurs... Sauf que le chat dans ma cage de transport n'était pas Myrtille mais Tigrou ! (il y a toujours un chat qui a besoin d'un passage chez le vétérinaire).

 

Jean-Luc Grosset est bien d'accord avec moi : il n'est pas question d'euthanasier un chat qui demande des caresses, qui se nourrit et qui fait occasionnellement sa toilette pour autant qu'il ne souffre pas.

 

L'avenir ? Vraisemblablement Myrtille cessera de manger et sombrera doucement dans le coma comme ce fut le cas pour Flanelle dont je vous ai raconté l'histoire il y a peu.

Je croise les doigts pour que, si une manifestation de souffrance devait apparaître, nos vétérinaires préférés soient joignables.

Aujourd'hui, 9 juillet, notre chatte est en sursis depuis plus de trois semaines, elle sait réclamer à manger, elle connaît le chemin du bac à litière et de la fontaine à eau. Elle déambule parfois dans le living room proche de sa "chambre/cuisine", le museau en l'air... elle reçoit des caresses.

 

Est-ce une pauvre vie que celle de Myrtille ? J'ai été près de le penser puis j'ai réfléchi ...Si vous qui me lisez n'êtes pas installé sur un yacht qui croise dans les Iles Grecques, une boisson fraîche à la main, mais au contraire êtes-vous rentré chez vous, à moitié mort de chaud car la climatisation de votre voiture n'a pas été rechargée, et cela après avoir encaissé des remarques peu amènes de votre patron, vivez-vous pour autant une pauvre vie ?

 

Moi qui ne vais pas partir en vacances pour cause de chats à ma garde et qui suis occupée à vous écrire cette histoire, d'une seule main, l'autre étant prise dans un carcan de plâtre et ceci en plein soleil sous le Vélux de mon bureau, suis-je en train de vivre une pauvre vie ? (certains membres de ma famille répondront OUI).

Tout est relatif. Myrtille est en vie et c'est cela qui compte.

 

L'aire de jeux, dissimulée derrière les rosiers, communique avec la chatterie.

L'aire de jeux, dissimulée derrière les rosiers, communique avec la chatterie.

30 juin 2013

30 juin 2013

Rédigé par Monique

Publié le 6 Juillet 2013

Marianne, notre amie de la Réunion

Quand elle vivait en Essonne, Marianne avait constitué une belle et grande famille de chiens et de chats. Avec sa famille humaine et animale elle a choisi de s'installer à la Réunion pour y passer sa retraite. Une retraite paisible ? Ce serait mal connaître Marianne... La Réunion regorge d'animaux maltraités, abandonnés, c'est dire que Marianne est plus que jamais active... Voici le message qu'elle vient de m'envoyer :

"Coucou Monique,

Voilà ce que j'ai "trouvé" sous ma voiture jeudi midi sur le parking de la grande surface Hyper U, non loin de chez moi...Immense parking avec des centaines de voitures....Et des 4 voies autour du magasin....

Un amour de chatonne, une boîte à ronrons, pas de collier, pas de tatouage, pas de puce.
Des personnes de la grande surface qui mangeaient leur sandwich dehors l'ont vu arriver seule...

Je l'ai vermifugée hier, je soigne ses oreilles car elle a une gale, mais elle n'est pas trop maigre, ni trop sale...
Elle a r.v pour sa primo vaccination mercredi. Le véto pense comme moi à peine 4 mois...1 kg 5, et une ossatur
e de Persanne.

Je n'ai jam
ais pu supporter le départ de Saphira, je sais que c'est elle qui me l'a envoyée....Enfin cela doit me faire du bien de le penser....

On ne voit pas bien, mais elle a déjà une très grosse fourrure longue et épaisse sur le corps et la queue.

Cela fait "grandes oreilles" mais c'est à cause de l'Oridermyl....

Enfin même si elle avait été très laide....je l'aurai bien sûr ramassée tout pareil....mais vous le savez bien....!!!
Gros Bisous.

Marianne"

Elle s'appelle désormais LILOU

Elle s'appelle désormais LILOU

Rédigé par Monique

Publié le 6 Juillet 2013

Hier un sympathique couple d'Angervilliers a eu la surprise de découvrir deux chatons qui s'étaient réfugiés sous le barbecue. Ils n'y sont évidemment pas arrivés seuls. Il est probable qu'un généreux donateur, sur le départ en vacances, se soit ainsi débarrassé de chatons encombrants !

Cédric et son épouse aiment les chats, le problème c'est que le Bull Terrier de la maison ne rêve que d'en faire une bouchée, voire deux !

Il semble que ces chatons soient des mâles, ils pèsent l'un et l'autre quelque 470 grammes ce qui permet d'estimer leur âge à environ cinq semaines.

Si vous me lisez et si vous n'avez pas vous-même la possibilité d'accueillir ces chatons, merci de diffuser ce message aussi largement que possible.

Soyez en remerciés par avance.

Dernière nouvelle : ces chatons ont été recueillis par l'association des Ulis :http://www.pfdua.org/actu.php

Dernière nouvelle : ces chatons ont été recueillis par l'association des Ulis :http://www.pfdua.org/actu.php

Rédigé par Monique

Publié le 6 Juillet 2013

Si vous éprouvez quelque inquiétude au sujet de FENDI, la petite merveille récemment adoptée par Sophie, via ce blog, voici une photo, arrivée hier, qui devrait vous rassurer !

FENDI n'a pas l'air trop stressée !

FENDI n'a pas l'air trop stressée !

Rédigé par Monique

Publié le 5 Juillet 2013

Vendredi 14 juin j'avais conduit Myrtille chez notre vétérinaire de Morsang sur Orge car depuis quelques jours elle ne montrait aucun intérêt pour la nourriture. Je vous en dirai plus sur Myrtille un autre jour ; j'ajoute juste que le lendemain j'y suis retournée pour lui porter quelques petites boites au thon dont elle raffole habituellement et lui faire sentir que je ne l'ai pas abandonnée.

Nous voilà donc samedi 15 juin et Fleur, l'infirmière au si joli prénom me montre un panier de transport qui vient d'être déposé par une personne de la ville. Le panier contient, vous vous en doutez, un chat. Un chat maigrichon au regard inquiet annoncé trouvé. Non ce chat n'intéresse pas cette dame, elle ajoute que si ses maîtres ne sont pas retrouvés, il n'y aura plus qu'à l'euthanasier étant donné son état ! Vous vous en doutez aussi, cette charmante personne ne propose pas la moindre participation aux frais vétérinaires, elle part l'esprit tranquille, consciente d'avoir fait exactement ce qu'il fallait, tout ce qu'il fallait !

Est-ce parce qu'il est roux clair et qu'il me rappelle Clochette, une chatte aujourd'hui décédée, qui avait ce même regard la première fois que je l'ai vue, Clochette tellement aimée, que je m'entends dire à Fleur :

"Qu'allez-vous faire de lui si personne ne le réclame?"

Elle ne me laisse pas le temps de poursuivre et m'indique que la Mairie sera prévenue et que, cette Municipalité ayant signé une convention avec la SACPA, le chat sera conduit à la fourrière.

Après avoir prodigué des caresses à Myrtille dont l'état de santé est des plus préoccupants, je rentre chez moi bien consciente d'avoir été touchée au coeur par le chat roux.

Mardi 18 juin. Myrtille est sortante, elle a retrouvé un peu d'appétit mais nous savons que les perfusions qu'elle a reçues ne peuvent plus améliorer l'état de ses reins et que ses jours sont comptés.

Le chat roux est toujours là, il a reçu tous les bons soins que nécessite son état, peu importe si aucun propriétaire n'est présent pour régler la facture ! Ils sont comme ça nos vétérinaires de la Gribelette ! Le malade a été testé FIV positif, ce qui risque de décourager d'éventuels adoptants mais on reste confiants, il se trouvera bien quelqu'un pour l'accueillir parmi la clientèle de la clinique... et moi je ne peux m'empêcher de dire :"Si vous ne trouvez personne je le prendrais ! "

C'est ainsi que mardi dernier j'ai reçu un appel de Fleur :

"Il n'en peut plus le chat d'être en cage, non personne n'a voulu de lui alors si vous êtes toujours d'accord pour le prendre... "

Ce n'est pas que je sois en manque de chats, non, mais celui-là, j'ai été heureuse de le voir arriver chez moi le lendemain.

Pour qu'il s'habitue à un nouvel environnement et qu'il fasse connaissance de ses copains, il devra passer encore deux ou trois jours dans une grande cage.

Vendredi j'ai ouvert sa cage, il en est sorti pour aller se cacher sous un meuble puis il est retourné vers la sécurité de cette cage. Tigrou puis Fakir sont allés lui rendre visite et renifler sa gamelle. Tout se passe à merveille, j'ai droit à des câlins, il m'offre son ventre pour recevoir des caresses. Quoi qu'il arrive Doséo ne retournera pas à la rue, il a une identité, une maison, des copains et une famille !

Cela étant dit si ce très gentil chat vous séduit comme il m'a séduite je suis prête à examiner vos propositions.

DOSEO le 5 juillet, il y a encore beaucoup d'inquiétude dans son regard

DOSEO le 5 juillet, il y a encore beaucoup d'inquiétude dans son regard

CLOCHETTE ma douce petite chatte à trois pattes

CLOCHETTE ma douce petite chatte à trois pattes

Rédigé par Monique

Publié le 3 Juillet 2013

Les Amis des chats ne font pas que braver les intempéries pour distribuer les gamelles à leurs protégés, ils se réunissent parfois pour des moments de détente et parler de quoi ? De chats ? Juste un peu ... Les Amis des chats aiment bien se retrouver car ils ont en commun cette sensibilité qui les pousse à secourir les laissés pour compte et trouver les moyens d'améliorer leur sort.

Juin 2013
Juin 2013

Juin 2013

Rédigé par Monique