L'article publié récemment : "Moka super chat !" pourrait être le chapitre 1er et celui-ci serait le chapitre 2.
Je vous écrivais, le 1er décembre, que la liberté ne lui manquait pas et qu'il refusait de sortir de sa cage dont la porte restée ouverte l'invitait à se dégourdir les pattes dans la chatterie.
Mais quelques jours plus tard, jeudi 5 à près de minuit, je constate qu'il n'est plus là ! Envolé... il a utilisé la chatière pour sortir dans l'enclos/aire de jeux. Je le cherche partout, il n'est nulle part. Notre super chat a tout simplement escaladé les grilles pour prendre la poudre d'escampette ! Décidément les chats sont imprévisibles. Me voilà partie à sa recherche dans le jardin... Bien évidemment je ne le trouve pas, il ne répond pas à mon appel. Je me dis qu'il est parti explorer un peu les environs et qu'il ne tardera pas à revenir, mais... il ne revient pas.
Après le grillage du jardin il y a des animaux de ferme et un merveilleux terrain de chasse. Non pas que Moka va chasser la chèvre ou le bouc mais il doit bien y avoir des souris qui feraient des proies providentielles pour un tel chat !
Quatre jours plus tard je parle de lui avec quelques voisins, oui il est noir mais très reconnaissable avec ses oreilles couchées. "Prévenez-moi si vous le voyez ..." Je commence aussi à me demander si l'idée de retourner à Bligny ne lui serait pas venue. Le facteur est aussi alerté, lui qui circule dans toutes les rues de notre village... Six jours après son départ je retourne à Bligny dans le secteur où il vivait. Pas de Moka... combien de jours lui faudrait-il pour y revenir ? Je ne sais pas trop.
Samedi 15, Moka est absent depuis neuf jours, je commence à penser que je ne le reverrai pas et bien sûr je m'en veux d'avoir pris la mauvaise décision. Si, après une période de quelques jours de convalescence, je l'avais reconduit là où il vivait, il y serait encore et patati et patata.. tout est de ma faute.
Je fais un tour au Marché de Noël qui se tient tout à côté de chez moi et je rencontre un des voisins à qui j'avais parlé de Moka.
- "Je l'ai vu votre matou, pas plus tard qu'hier ! Drôlement agressif ! Mais maintenant je ne sais pas où il est parti, je crois qu'il a escaladé le mur qui va chez vos voisins, en face de chez vous ... "
Lesdits voisins sont charmants, ils aiment les chats et en ont recueillis plusieurs. Le soir même je vais explorer leur jardin et j'appelle Moka, sans succès.
Nous convenons de placer une trappe de capture sous l'abri de leur tonnelle de jardin. Je viendrai vérifier plus tard, beaucoup plus tard... Vers minuit, il y a bien un chat dans la trappe, mais pas le bon. Pour la nuit je vais laisser cette trappe ouverte avec des croquettes en abondance car il doit avoir faim notre Moka fugueur.
Demain matin il faudra remettre cette trappe en service et espérer ...Tout est calme dans le voisinage ... Il est minuit passé... Dans la rue, avant de rentrer, je regarde autour de moi et je vois quoi ? Je vois qui ? MOKA tranquillement couché sur le trottoir. Lui aussi me voit et voit la porte de la maison ouverte, il s'y précipite et le voilà qui se roule sur le tapis, qu'il fait des câlins à n'en plus finir, qu'il ronronne. Un vrai bonheur de l'avoir retrouvé !! Mon ami Joël lâche :
- "On ne peut pas remettre ce chat dehors ! " Euh... ben non ...
Je m'étais dit que si je le retrouvais, j'irais le remettre à Bligny où il serait en sécurité à défaut d'être au chaud. Pour le moment, il va retourner dans sa cage, porte fermée cette fois. Il sera temps de décider de son sort demain.
Aie aie... dimanche matin, tout est sens dessus dessous dans sa cage, gamelle de croquettes, gamelle d'eau, bac à litière ! Pour nettoyer ce bazar et éviter qu'il ne joue de nouveau la fille de l'air, je l'amène dans la maison où vivent déjà de trop nombreux chats. Il tâte quelques lieux de repos et en choisit un.