Voici Haddock, photographié samedi...
Le 1er août 2012 une famille de Limours nous a demandé de l'aide pour un chaton trouvé blessé dans leur jardin - c'est en tout cas le discours qui m'a été servi -
Mon interlocuteur m'a tout de suite annoncé la couleur, il était exclu que ce chaton, même soigné, demeure dans sa famille pour une raison majeure : son épouse venait de mettre au monde des jumelles !! Déjà, avoir un chat chez soi quand arrive un bébé, c'est toute une histoire, alors des jumelles !!! Pensez donc !
Bref, voilà l'heureux jeune papa qui m'apporte le chaton en question. Là il s'émeut, il fait tout à coup le rapprochement avec notre association et un souvenir d'enfance, à l'époque où il allait, en famille, à la brocante de Briis-sous-Forges et qu'il y avait des gens qui faisaient adopter des petits chats dans la salle communale, etc.
- Ah formidable ! C'était donc vous ! Ah... j'aimerais adhérer à votre association... patati patata et puis je prendrai des nouvelles du chaton...
Voilà le "futur adhérent" qui disparaît, un bulletin d'adhésion soigneusement plié dans sa poche. Nous n'entendrons plus parler de lui !
En fait de blessures, notre chaton présentait de nombreuses lésions cutanées. En outre, il avait des puces et une importante gale d'oreilles.
2 août, notre jeune protégé est examiné par le Docteur Grosset qui prescrit, en plus du traitement contre la gale et les puces, une dose de cortisone et un antibiotique pour éviter les surinfections des lésions cutanées présentes sur tout le corps.
Si je vous énumère tous les soins, toutes les visites chez notre vétérinaire au cours des mois qui ont suivi, vous comprendrez pourquoi j'ai été accusée de faire de l'acharnement thérapeutique (rien que ça) !
Au désespoir de trouver un traitement qui soulagerait durablement notre chaton, l'équipe de Morsang sur Orge a conseillé de faire effectuer un bilan allergologique. Ce qui fut fait début décembre 2012. Rien de très probant n'est sorti de ce bilan.