Il y a un mois, jour pour jour, je vous présentais ce beau grand chat que Laurence avait capturé la veille dans le parc de Bligny.
Après la visite chez notre vétérinaire, je vous ai raconté ce que j'avais appris, à savoir qu'il était déjà castré et identifié par puce électronique. Vous vous en souvenez peut-être, j'avais pris contact avec l'association du Loiret qui l'avait sorti de la fourrière en 2013. Il semble que les responsables de cette association soient toujours occupés à chercher une réponse à ma question : "Comment se fait-il que ce chat se soit retrouvé dans le parc de Bligny ?"
Avec un peu de patience nous aurons peut-être une explication un jour...
Personne n'avait pris la peine de lui donner un nom. Les premiers jours je l'ai désigné par "le chat"... "Le chat par ci, le chat par là.." Comme je ne connais pas précisément son année de naissance, j'ai fini par lui donner un nom qui commence par la lettre M, la lettre de cette année 2016. Donc il s'appelle Marcus.
Après deux semaines de cage pour tester sa capacité à accepter les contacts physiques, je l'ai libéré dans la chatterie en prenant bien soin de l'empêcher d'accéder à la chatière. Je voulais voir comment il se comportait avec ses congénères. Bien plus que les chats, ce qui l'intéressait, c'était la porte ou la fenêtre. Visiblement il n'avait qu'une idée en tête : sortir, oui mais sortir pour aller où ? Pour se perdre à nouveau ?
J'ai opté pour la solution qui consiste à l'accueillir dans la maison, portes et fenêtres soigneusement fermées. Il a bien essayé d'y imposer sa loi à Nallah, la petite grand-mère, à Budweiser notre grand invalide, aveugle et sourd. Je ne l'ai pas laissé faire ! Alors il est allé se cacher sous un meuble, tout en haut de la maison, c'est tout juste s'il touchait la nourriture que je lui apportais sur un plateau. Puis il est apparu dans l'escalier où le repas lui a été servi. De rares fois j'ai pu lui mettre la main dessus et lui imposer une courte séance de brossage. Visiblement ça ne lui a pas déplu.
Lundi 27 juin, notre Marcus a profité d'une rapide ouverture de la porte fenêtre pour se précipiter sur le balcon et sauter du premier étage pour disparaître sous les grands arbres du jardin. Je n'ai rien pu faire pour le retenir ! Me voilà catastrophée !
<<Il ne connaît rien de cet environnement, il va se perdre et comme il n'est pas enregistré au nom de notre association, je ne vais jamais le retrouver ... >>
Mais... un quart d'heure plus tard notre Marcus réapparaissait sur la terrasse où il a vite trouvé la nourriture à disposition des résidents permanents. Pas de souci à se faire, Marcus n'a aucune envie d'aller voir ailleurs. Il sait où s'abriter et trouver tout ce dont il a besoin. Même s'il n'est pas toujours immédiatement visible, il est là... pas "sauvage", pas totalement familier.