Publié le 31 Décembre 2018

 

Que cette nouvelle année apporte le meilleur à tous ceux qui aiment et respectent les animaux. 

Je tiens à remercier chaleureusement les personnes de coeur qui prennent sur leurs loisirs, qui affrontent souvent le froid et le mauvais temps pour secourir les chats qui ont faim et qui n'ont que nous... Anna, Anne-Laure, Caryl, Céline, David, Delphine, Jeannette, Laurence, Nathalie, Raymonde et Paul, le petit dernier. 

 

MERCI et meilleurs voeux à tous nos amis et Adhérents qui nous donnent les moyens financiers de soigner et de nourrir nos protégés, certains depuis très longtemps...quelques uns depuis le tout début de l'association : 1990 !

Annick de Fontenay-les-Briis, Nathalie de Gometz-le-Chatel, Liliane de la Norville, Denise de Briis-sous-Forges, Claude et Jean-Claude de Bergerac. 

 

D'autres amis nous soutiennent depuis plus de vingt ans : Françoise et André de Viry-Chatillon, Nathalie de Gometz-la-Ville, Jean-Louis de Crépy-en-Valois, Claudine de Dourdan, Marie-France de Morsang-sur-Orge, Irène de Nice, Ghislaine et Jean-Claude de Breuillet, Catherine de Paris, Gisèle de Vaugrigneuse, Laurence de Gif-sur-Yvette, Michèle F. de Sainte-Geneviève-des-Bois, Michèle L. de Bruyères-le-Chatel, Michèle L. de Carrières-sur-Seine, Yvonne du Val-Saint-Germain, Sophie de Bondoufle, Anne-Rose de Fontenay-les-Briis.

 

A ceux qui sont indifférents au sort des animaux, qui restent de marbre devant les souffrances des bêtes d'abattoir, qui n'ont pas un regard pour les pauvres chats abandonnés qui crèvent de faim et de maladie dans les rues, derrière une poubelle... je  souhaite d'ouvrir un jour leur coeur et d'être touchés par la grâce du regard d'un animal. 

                                                                                                                   Monique Arens, présidente

 

 

                                                                            

                                                                          

31 décembre, Phoebus...depuis samedi ses pattes ne le portent plus, il faut le nourrir, il se laisse manipuler, ronronne sous les caresses

 

 

« On n’aime point à la fois les bêtes et les hommes. Je deviens de jour en jour suspecte à mes semblables. Mais s’ils étaient mes semblables, je ne leur serais pas suspecte. »

                                                                                                  (Colette - La Naissance du jour)

Rédigé par Monique

Publié le 31 Décembre 2018

Non identifiée

Non identifiée

Elle a été vue par un vétérinaire qui a estimé son âge a environ 4 mois. Si vous la connaissez, laissez nous un message à chatsdebligny@yahoo.fr

Merci de votre attention.

Rédigé par Monique

Publié le 28 Décembre 2018

Photo envoyée par Pascale, la "maman" de Maéza

 

Le 1er janvier de cette année, je vous ai raconté la drôle d'histoire de Maéza... souvenez-vous

Cette chatte particulièrement attachante m'a laissé, pour longtemps, un souvenir tendre. La semaine dernière, j'ai eu le plaisir de découvrir un commentaire posté par Pascale qui lui a ouvert sa porte et son coeur. Le voici : 

 

<< Même si cette histoire date, je voudrais après une année passée avec nous dire que Maéza nous apporte beaucoup de joie. Elle a beaucoup évolué et c'est incroyable à observer !! Bien qu'elle ne nous connaissait pas et nos débuts un peu "chaotiques", elle s'est attachée à nous et s'est intégrée dans nos vies. Tout cela pour dire qu'une adoption d'un chat adulte et on va dire plus très jeune peut se passer très bien. Toutes nos craintes se sont envolées et même si elle a son petit caractère cela se passe très bien. Pour le griffoir, on a fini par trouver la solution, un tapis griffoir avec une souris attachée. Maintenant qu'elle sort, elle a va se faire les griffes sur les arbres dans le jardin. >>

 

Merci Pascale de nous avoir livré ce témoignage qui ne peut qu'inciter d'autres personnes à adopter un chat plus très jeune, comme vous dites. Et merci pour avoir donné cette belle vie à notre Maéza. 

 

Rappel

Depuis plusieurs semaines la fonction CONTACT est hors service. Les messages qui y sont déposés ne nous parviennent pas. Pour nous écrire : chatsdebligny@yahoo.fr
 

Depuis plusieurs semaines, la fonction CONTACT est en dérangement. Les messages qui y sont déposés ne nous parviennent pas. Pour nous écrire : chatsdebligny@yahoo.fr

Désolé pour cet inconvénient. 

Rédigé par Monique/Pascale

Publié le 26 Décembre 2018

 

Brigitte Bardot vient d'adresser une lettre ouverte à Emmanuel Macron pour lui rappeler, notamment, ses engagements de campagne. 

BRAVO Brigitte, vous ne lâchez rien, vous avez toute l'admiration de la grande famille de la protection animale. 

Alors... Monsieur le Président, quelles bonnes nouvelles allez-vous donner aux protecteurs d'animaux ?

 

Rédigé par Monique

Publié le 23 Décembre 2018

 

Pour son premier anniversaire, Julien avait reçu un magnifique chat en peluche dont il n'avait jamais voulu se séparer même quand il était devenu "cette vieille peluche rapée" dont sa mère se moquait gentiment.  C'est peut-être ce jouet, aimé entre tous, qui avait déterminé sa passion pour les chats. Aujourd'hui la bibliothèque de sa chambre ne contenait pas moins de vingt cinq livres qui traitaient de son sujet favori et quatre grands posters "chats" s'étalaient sur ses murs. Il allait avoir douze ans et depuis des années, son plus cher désir était d'avoir un chat, un vrai qui ronronnerait sur ses genoux pendant qu'il travaillerait, qui pourrait dormir chaque nuit près de lui, enfin, un chat qui serait son meilleur ami. A ses parents qui lui avaient demandé ce qu'il souhaitait pour Noël, une fois de plus, Julien avait  répondu que rien ne lui ferait plus plaisir qu'un chat.  Une fois de plus, ses parents avaient énuméré toutes les raisons - il y en avait de nouvelles chaque année-  pour lesquelles ils lui refusaient cette grande joie :  son père, ingénieur, partirait bientôt pour mettre en route un grand chantier dans un lointain pays d'Afrique. Sa mère, cardiologue, avait accepté de nouvelles responsabilités dans l'hôpital de la ville voisine et ce travail passion lui laissait bien peu de temps pour se consacrer à sa famille et à d'éventuels animaux domestiques. Elle avait également prévu d'assister prochainement à une série de conférences aux Etats Unis et lui, le malheureux Julien, avait été inscrit dans un pensionnat où il entrerait après les vacances de Noël.

 

- <<Sois raisonnable, tu es assez grand pour comprendre qu'il n'y a malheureusement pas de place pour un animal dans notre vie actuelle>> Agnès, sa mère, avait accompagné sa phrase de l' adorable sourire  qui la rendait si séduisante.

Julien n'avait que rarement été séparé de ses parents et cette perspective lui glaçait le cœur. Sa mère était si tendre, si chaleureuse qu'il se demandait avec angoisse comment il pourrait se passer de sa présence. Ce matin là, il dut faire un effort pour chasser sa morosité et sortir. Le froid était vif, le ciel cotonneux et quelques flocons de neige voletaient, précurseurs de la tempête annoncée par la météo la veille au soir. Pas question pourtant de se dérober, il avait promis de participer à la décoration de l'église et la crèche mise en oeuvre par le sympathique curé du village n'était pas terminée. Personne comme Julien ne saurait tresser et disposer la paille  du toit de l'étable. C'est ainsi, qu'en arrivant près du presbytère, il rencontra Jeanne.

 

Si vous croyez que Jeanne est une enfant de son âge qui deviendra son  amie, vous n'y êtes pas du tout. Jeanne est une dame aux cheveux tout blancs,  emmitouflée jusqu'aux yeux dans  un vaste manteau  couleur de  muraille et  une écharpe  multicolore tricotée avec des restes de laine. Autrement dit, Jeanne est, pour notre Julien, une très vieille dame sans âge qu'il n'a aucune raison de remarquer, et  pourtant ...

 

Même si les apparences font de ces deux là des personnes très différentes, elles ont une chose en commun : leur amour pour les chats. Mais... chut... à cet instant, ils ne le savent pas encore. Jeanne a oublié comment et depuis quand lui est venue cette grande tendresse pour ceux qui n'ont ni foyer, ni abri, ni nourriture assurée. Il y a si longtemps qu'elle s'occupe d'eux, tout naturellement !  Déjà quand elle était jeune, employée dans un restaurant, son patron lui avait permis de mettre de côté des restes pour ses petits protégés. Chaque soir, deux cabas chargés au bout des bras, elle s'en était allée par les rues, distribuer ses trésors aux abandonnés qui accouraient en reconnaissant son  pas. En un demi siècle elle avait recueilli des dizaines de ces malheureux qui s'étaient laissés prendre dans ses bras. L'année dernière, Cosette, sa douce petite chatte borgne s'était endormie pour ne plus se réveiller et Jeanne avait décidé que Cosette avait été sa dernière chatte, son dernier amour. A bientôt soixante quinze ans, il lui semblait déraisonnable de se charger d'un animal qui lui survivrait sans aucun doute. Elle se disait parfois que désormais, aucun événement heureux ne viendrait plus ensoleiller sa vie. Elle n'avait plus de famille et ne comptait pas de véritables amis dans ce village. Jeanne faisait partie de ces gens dont la vie avait été ponctuée de petites joies, qu'elle devait principalement aux chats, et d'un grand malheur : la perte de son cher mari, disparu dans un accident de travail. Avec ce qu'elle avait reçu de l'assurance et ses maigres économies, elle avait acheté la minuscule maison  qui abritait ses souvenirs  et sa  vieillesse  tristement solitaire.

Douce et le chat noir .. Conte de Noël

Aujourd'hui son plus grand plaisir lui venait "du chat" ! Eh oui, encore un ! Celui là, avait trouvé refuge dans la cabane à outils de Monsieur le Curé, dont la porte restait toujours entrebâillée. C'était un grand matou noir, les oreilles "en dentelle", qui n'avait jamais accepté d'être seulement touché par un humain, race pour laquelle il concevait une grande méfiance. Seule Jeanne trouvait grâce à ses yeux, d'autant plus qu'elle apparaissait toujours une gamelle copieusement garnie à la main. Elle avait fait plusieurs tentatives pour l'attraper mais il était bien trop malin et rapide et chaque fois, elle avait échoué. Maintenant elle se disait que c'était mieux ainsi, elle respecterait son indépendance et ne se sentirait  donc  pas engagée pour l'avenir. Pendant qu'il vidait le contenu de sa gamelle, elle lui parlait doucement. Lui, s'interrompant de temps à autre, fixait sur elle ses grands yeux d'or et lui roucoulait quelques petites phrases de remerciements. Le bol léché, il commençait à faire  sa toilette acceptant sa présence et ses regards. C'étaient là les seuls moments d'intimité qu'ils partageaient.

 

Depuis qu'il s'était rendu maître de la cabane à outils du brave Curé, Le Chat avait dû faire face à quelques tentatives d'invasion de son territoire par des  congénères aussi faméliques qu'agressifs, en quête d'un abri. Chaque fois il était parvenu à les mettre en fuite. La veille pourtant, il n'avait pas eu le cœur de refuser l'asile  à   une   malheureuse  chatte abandonnée et blessée de surcroît. Il s'était excusé de n'avoir rien à lui offrir à se mettre sous la dent et avait écouté sa triste histoire, avec une réelle compassion. Gitane, c'était son nom, avait toujours vécu dans une famille qui la traitait plutôt bien jusqu'à ce jour affreux où ses humains  avaient chargé les skis sur le toit de la voiture, les valises dans le coffre et elle-même sur le siège arrière. Une heure plus tard, elle s'était retrouvée "oubliée" sur le parking d'une station service. Des récits comme celui-là, il en avait entendus des dizaines  au temps où il fréquentait les locaux à poubelles d'une cité H.L.M !

 

Au cours de son errance, Gitane avait été heurtée par une voiture dont personne ne lui avait jamais appris à se méfier. Une de ses pattes présentait une vilaine blessure et elle souffrait de diverses contusions. Le Chat l'avait aidée à faire un brin de toilette et lui avait offert la chaleur de son flan pour dormir. Il lui avait aussi promis un repas pour le lendemain matin, convaincu que La Femme ne manquerait pas  leur rendez-vous  quotidien.

 

-<<Viens mon joli chat...où es-tu  le Chat ? viens le Chat ...>>

 

Julien aperçut en même temps la vieille dame en train d'extirper une gamelle de son cabas et le grand diable de chat noir qui bondissait vers elle . L'animal  s'arrêta à bonne distance  - on n'est jamais trop prudent - et reçu en plein museau le fûmet d'une pâtée  au saumon - sa préférée - Attendri, Julien s'arrêta pour observer la scène.  Il fut le premier à remarquer le deuxième chat qui venait d'apparaître dans le sillage du chat noir. De petite taille, ce dernier avançait avec difficulté, le chat noir se tourna dans sa direction et modula quelques brefs miaulements d'encouragements pour l'inviter à  le rejoindre puis le poussa fermement,  et avec quelle abnégation,  vers la gamelle  si appétissante  !

 

  - <<Oh, -dit la dame- tu as de la compagnie... mais...il est blessé celui-là  !>>     

 

La blessure était encore plus visible que la veille et plus douloureuse aussi. Affamée, Gitane,  ne  pensait  pourtant qu'à remplir son estomac,  elle n'allait pas interrompre un aussi délicat festin parce qu'une femme   s'approchait  d'elle, bientôt  rejointe  par un  jeune garçon qui,  elle s'en assura d'un rapide coup d’œil,  avait un bon regard .

 

 Vous savez comme les  amis des chats lient facilement conversation. En trois minutes, Julien apprit que Jeanne était devenue la protectrice du chat noir depuis plus de six mois et qu'elle ne l'avait jamais vu en compagnie d'un de ses congénères. Comme Jeanne,  Julien estima qu'il fallait, sans attendre de savoir s'il avait ou non des maîtres, porter secours à ce joli chat blessé.

 

 - <<On ne peut pas le laisser dans la rue avec cette patte certainement cassée,   par ce froid, avec ça qu'il risque de neiger...>>

 

Il fallait trouver rapidement un moyen de  le conduire chez le vétérinaire. Julien eut la bonne idée d'aller trouver Monsieur le Curé qui accepterait peut-être de quitter ses préparatifs de Noël  pour une mission de cette importance. Pendant qu'il se hâtait vers l'église, Jeanne souleva délicatement Gitane et l'installa dans son cabas. La chatte ne ressentait aucune crainte. En dépit des pénibles événements des jours derniers, elle demeurait confiante dans le genre humain et acceptait de s'en remettre à cette femme à la voix apaisante. Le coeur un peu serré et l'estomac douloureux, Le Chat les regarda s'éloigner. Bah... se dit-il, philosophe, j'ai fait ma Bonne Action de Noël !

 

Ce ne fut une surprise pour personne, le vétérinaire confirma , radiographie à l'appui, qu'il fallait opérer  et poser une broche sur cette patte fracturée.  Les honoraires qu'il annonça comportaient quatre chiffres qui résonnèrent douloureusement dans le cœur de Jeanne car elle n'avait pas encore reçu le chèque de sa pension. Après lui avoir prodigué maintes caresses de réconfort,  les trois nouveaux amis quittèrent la chatte à qui il faudrait trouver un nom. Ils se promirent d'y réfléchir tous -elle avait bien essayé de leur dire qu'elle  s'appelait Gitane mais personne n'avait paru l'entendre-. Sur le chemin du retour, c'est Julien qui aborda la question bien embarrassante de la facture du vétérinaire. Généreusement, il offrit de la régler, comprenant instinctivement que les deux autres n'avaient pas les moyens de le faire. Renoncer à acheter le nouvel équipement informatique qui lui faisait envie était un sacrifice bien léger en comparaison de la satisfaction que lui donnait son geste.

 

 

 

Une véritable chaîne d'amitié s'était formée autour de Gitane. Le Curé retourna la chercher chez le vétérinaire, Jeanne  avait dit qu'elle assurerait sa convalescence et Julien fut invité  à  lui rendre visite aussi souvent qu'il le voudrait et cela tant qu'il ne serait pas enfermé dans ce sinistre pensionnat !

 

Cette nouvelle présence féline apportait tant  de douceur dans la vie de Jeanne, qu'elle donna à la chatte le nom de Douce.Tout  avait été mis en oeuvre pour tenter de retrouver   ses   propriétaires     car  personne  ne    pouvait  croire qu'elle avait  été abandonnée.  Jeanne répétait à qui voulait  l'entendre   qu'elle    n'avait  aucune  intention d'adopter cette chatte, aussi adorable soit-elle.

 

- <<Je suis bien trop vieille, qui s'occuperait d'elle après moi ? >>

 

Elle avait asséné cette question sans réponse  à la pharmacienne, au marchand de journaux, au boulanger et bien sûr à Monsieur le Curé, en allant déposer des affichettes chez les commerçants du village.  Chacun l'avait assurée qu'elle était en pleine santé et qu'elle aurait bien tort de se priver d'un tel trésor si par hasard ses propriétaires demeuraient introuvables.Toute l'affectueuse attention dont elle entourait Douce ne  faisait pas, pour autant, oublier à Jeanne d'aller porter sa gamelle quotidienne au Chat Noir à qui elle ne manquait jamais de donner des nouvelles de Douce .      

Le matin du quatrième jour de cette nouvelle organisation, Jeanne ne se sentit pas très solide sur ses jambes quand elle voulut se lever.

 

-<<Allons,  courage, Jeanne  -dit-elle à voix haute- tout le monde te trouve en pleine santé, debout paresseuse ! >>.

 

Vers onze heures son malaise empira et  tandis qu'elle ouvrait la porte au facteur, elle s'effondra, inanimée, dans ses bras. Elle ne reprit véritablement connaissance que dans l'ambulance qui la transportait à l'hôpital. Dans  un brouillard elle comprit qu'on allait l'admettre dans le service de cardiologie, quelqu'un avait dit "infarctus" et le jeune homme qui se penchait sur elle avait l'air très inquiet. Infarctus ? Elle ne ressentait pourtant  aucune douleur, juste une grande lassitude, elle ferma les yeux et sombra de nouveau dans le sommeil .

Douce et le chat noir .. Conte de Noël

Le même jour, Le Chat s'aperçut tout à coup qu'il avait grand faim. En regardant le soleil, il comprit qu'il était tard et que La Femme lui avait fait faux bond. Déconcerté, il réalisa  que ce n'était pas seulement pour la nourriture offerte qu'il avait plaisir à la voir arriver. Non, il aimait ses gestes et les discours qu'elle lui tenait, même s'il ne comprenait pas le sens de tous les mots. Pour tout dire, Le Chat se sentit, pour la première fois de sa vie, très seul et sans courage. Mieux valait s'endormir avant que la morsure de la faim ne devienne trop cruelle. Il s'installa sur la vieille couverture et y retrouva avec bonheur l'odeur de Gitane. -<<Toi, mon vieux, tu deviens sentimental>> fut sa dernière pensée de la journée.

 

 

 Un soleil pâle vint éclairer la chambre dans laquelle Jeanne venait de s'éveiller. Une jeune femme blonde et souriante se tenait près de son lit.

-<<Je suis le Docteur Leroi, vous nous avez fait peur hier. Comment vous sentez-vous ce matin ? >>

 

 La première pensée de Jeanne fut pour Douce que personne n'avait dû remarquer dans l'affolement de la  veille. Elle devait sortir au plus vite de cet hôpital, Douce avait besoin d'elle. Le Chat noir, lui saurait se débrouiller, n'avait-il pas survécu sans elle pendant des années ?  Jeanne décida qu'il ne fallait pas se faire trop de soucis pour lui.      

     -<<Ai-je fait un infarctus ?  C'est cela Docteur,  un infarctus ?>>

 

 Le docteur Leroi la rassura bien vite. Selon les premiers examens, Jeanne n'était que très fatiguée, peut-être un léger malaise digestif  était-il la cause de son évanouissement, mais par sécurité, on allait la garder quelques jours pour  faire un bilan complet.

      -<<Vous sortirez bien reposée pour passer Noël en famille. A propos de famille, voulez-vous que nous prévenions             quelqu'un de votre hospitalisation ?>>

 

Non, il n'y avait personne à prévenir, non elle ne pouvait pas rester pour des examens complémentaires. Elle dit sa hâte de retrouver Douce, la chatte blessée, enfermée toute seule dans sa maison.

 

  -<<Ne vous agitez pas ainsi, cet animal peut être confié à un refuge, il y recevra des soins...>>

  -<<Cette chatte n'ira pas dans un refuge ! Elle a eu assez de malheurs ces derniers temps, je dois m'occuper d'elle !>>

 

Le pouls de Jeanne s’accélérait, ses joues s'empourprèrent. Il fallait la calmer, lui proposer une solution satisfaisante pour cette chatte.

 -<<N'avez-vous pas des amis qui pourraient venir la nourrir ou la prendre chez eux trois ou quatre  jours ?>>

 

 Jeanne évoqua le Curé de son village et le jeune Julien  qui s'était montré si généreux  en donnant tout ce qu'il possédait pour payer la facture du vétérinaire .

 -<<Quel bon petit, lui serait heureux de prendre Douce quelques jours, mais  ses parents sont si égoïstes qu'ils n'accepteront jamais ! Pensez donc, depuis des années, ce garçon ne rêve que d'un chat, on le lui refuse ! Et pour ajouter à son malheur, voilà qu'on va l'enfermer dans un pensionnat. C'est triste des parents qui ne comprennent pas quel bénéfice un enfant peut tirer de la présence d'un animal... -

 

Jeanne était intarissable, elle ne remarqua pas que le Docteur Leroi s'était laissé tomber sur le fauteuil et l'écoutait, les yeux agrandis par la surprise.- Ce petit vit dans un vrai désert affectif -reprit Jeanne après une courte pause-. Si vous voulez mon avis, ces gens là ne méritent pas un enfant comme lui !>>   

 

Ces vérités si abruptement déversées par cette femme simple et sensible avaient bouleversé le Docteur Agnès Leroi. A n'en pas douter, ce petit si malheureux et si généreux était son propre fils et ces gens égoïstes, ne pouvaient être qu'elle même et son mari !  Elle n'eut pas le courage de dire la vérité à Jeanne et prit sa décision en moins de deux minutes.

 

-<<Et  si je la prenais cette petite blessée ? Voudriez-vous me la confier ? Elle ne serait pas seule, mon fils  passe ses vacances à la maison.>>

Jeanne ne pouvait espérer une meilleure proposition.   Elle s'empressa de  donner au Docteur Leroi, ses clés  que   les  ambulanciers  avaient fourrées  dans son sac, et lui fit toutes sortes de recommandations. Agrès Leroi lui décocha son célèbre sourire .

 -<<Excusez-moi Docteur, il est vrai que si vous savez soigner une vieille bête comme moi, vous pourrez prendre soin d'une jeune chatte comme Douce.>>

 

Quand sa  nouvelle amie avait eu un malaise et dans la grande agitation qui s'ensuivit, Douce -qui commençait à s'habituer à ce nouveau nom- s'était prudemment dissimulée sous un lit. Le calme revenu elle avait en vain guetté les bruits annonciateurs du retour de Jeanne. Ensuite, elle s'était organisée. Rien de plus simple : il suffisait de faire tomber le carton  qui trônait sur le réfrigérateur et de ramasser les croquettes qui se répandraient sur le sol. Le vétérinaire avait dit : <<Pas d'acrobaties, elle doit garder la patte au repos>>, mais il n'avait pas  recommandé qu'elle se laissât mourir de faim ! Boire ne posait aucun problème car Jeanne laissait en permanence un grand bol d'eau à sa disposition. Le lendemain, l'ennui commençait à la gagner quand elle entendit la clé tourner dans la serrure.

 

            - <<Douce, approche ma belle... nous allons retrouver Julien qui sera bien surpris de te voir...>>

            - <<Et Jeanne ? où est Jeanne ? >> demanda Douce à cette inconnue.

            - <<Ne sois pas inquiète>> répondit Agnès, ignorant la question de la chatte. Puis, sans lui laisser le temps de protester, elle la souleva de terre et l'emporta dans ses bras.

 

La température avait fraîchi, dans la cabane à outils Le Chat  frissonna, sa couverture humide était inconfortable et il n'avait pas mangé depuis si longtemps qu'il eut un étourdissement ! Avec amertume, il en vint à se dire qu'il ne fallait pas se faire d'illusions, en cette période de Fêtes, La Femme l'avait bel et bien oublié. Rester à somnoler dans cette cabane était la dernière chose à faire. Perplexe, il balança la queue de droite à gauche, de gauche à droite - çà l'aidait à réfléchir - Quel ennui, dans ce village, ouvrir une poubelle et y trouver de quoi manger relevait de l'exploit. Les couvercles solidement fixés mettaient bien à l'abri  les croûtes de fromage, les  os de poulet sur lesquels il y avait toujours quelque chose à grignoter et les boites de sardines qu'il adorait lécher quand par hasard il en découvrait une qui contenait encore de l'huile. Chasser, c'était pire encore, les souris étaient bien plus rapides qu'autrefois, quant aux oiseaux, il ne rêvait même plus d'en attraper. Pour croquer un merle, il aurait fallu que quelqu'un le lui amène ailes  et pattes liées.

 

Réflexion faite, il sembla au Chat que le meilleur moyen de faire un repas digne de ce nom, c'était de retrouver sa protectrice et de se rappeler à son bon souvenir. Elle  venait  toujours à pieds,  sa  maison ne  devait pas être très éloignée. Il colla son museau sur le sol et entreprit de retrouver la piste de Jeanne. Décidément, en plus du piètre chasseur qu'il était devenu, Le Chat dut admettre qu'il n'était plus le  fin limier du temps de sa jeunesse.

 

 La nuit était presque tombée quand il sut qu'il était enfin parvenu à son but. Son instinct et ce qui restait de son odorat l'avaient effectivement conduit devant la maison de Jeanne dont presque tous les volets étaient fermés.  En trois bonds, il  fut sous une petite lucarne, aucune lumière n'en filtrait. Il s'élança et atterrit sur le rebord situé à plus de deux mètres du sol. -<<Eh, eh... pas mal, tu n'es pas aussi rouillé qu'il y paraît !>> A peine avait-il discerné quelques ombres mouvantes à l'intérieur,  qu'il entendit claquer la porte de l'entrée. Il s'y précipita et fut le témoin d'un événement extraordinaire : l'enlèvement de Gitane par une inconnue blonde qui, en quelques enjambées, regagna  une voiture rouge  qui s'éloigna  trop rapidement pour qu'il puisse la suivre. Tout allait de travers, La Femme n'habitait plus sa maison et Gitane avait été enlevée ! La piste de la voiture rouge était  fraîche , c'est elle qu'il allait suivre maintenant au risque de devoir jeûner ce soir encore.

 

Douce et le chat noir .. Conte de Noël

Dans sa chambre d'hôpital, Jeanne se sentait heureuse, autant qu'on peut l'être dans un tel lieu. Le Docteur Leroi lui avait raconté comment Douce avait exploré  son nouveau territoire, frottant sa tête sur chaque coin de meuble pour y laisser ses marques. Oui, c'était une chatte très attachante, son fils en était fou, son mari, plus réservé  l'encourageait tout de même à s'installer sur le canapé près de la cheminée. Jeanne avait ri avec  Agnès Leroi quand celle-ci lui avait décrit le dos rond, les oreilles rabattues et les sifflements de la chatte confrontée sans doute au premier feu  de bois  de sa vie.

Jeanne avait aussi eu la joie de recevoir la visite de Julien qui avait appris son hospitalisation, par le facteur, -c'est  la version qu'il lui donna -. Quand elle en vint à parler de Douce, que la responsable du service de cardiologie en personne avait proposé de garder quelques jours, Julien eut un petit sourire et ne fit aucun commentaire. Il avait promis de ne pas gâcher la surprise que sa mère réservait à Jeanne.

 

 Le Docteur Leroi, tout à fait rassuré sur l'état de santé de sa patiente, avait autorisé sa sortie pour la veille de Noël, et sachant que Jeanne serait seule pour ce Réveillon, elle l'avait gentiment  conviée  à  se joindre à sa famille. Jeanne, peu habituée à tant de sollicitude avait tout d'abord décliné l'invitation, puis l'avait acceptée trouvant bien agréable de se faire un peu dorloter. 

-<<C'est un ordre de votre médecin qui veut garder un oeil sur vous !>> avait prétexté Agnès Leroi en riant,  pour emporter sa décision.

 

A peine de retour chez elle, Jeanne était ressortie, son cabas à la main  pour faire quelques emplettes. Elle n'arriverait  pas  chez  les Leroi les mains vides,    elle  allait préparer  une de   ses spécialités : un  savoureux  gâteau  au chocolat aromatisé avec des zestes d'orange et une larme de liqueur à l'orange. Elle s'arrêta aussi  chez le boucher, y acheta une belle tranche de foie de veau qu'elle fit couper en menus morceaux destinés au Chat noir. Elle irait tout droit lui porter ce cadeau de Noël.  Mais Le Chat n'était pas au logis. Jeanne s'avança jusqu'au terre-plein où il se tenait parfois, elle ne l'y

trouva pas davantage. Un peu déçue et vaguement inquiète, elle déposa son cadeau près de la "maison du chat" et s'en retourna chez elle.

 

Quand le taxi vint la chercher, Jeanne était prête depuis une grande heure.  Pour cette soirée exceptionnelle, elle avait sorti, d'un carton soigneusement rangé au dessus de l'armoire de sa chambre, une robe élégante en crêpe de soie gris perle qu'elle avait cru ne plus jamais avoir l'occasion de porter.  Des boucles d'oreilles en or et un sobre bracelet complétaient sa toilette. Bien que discrètement parfumée à la lavande, elle embaumait surtout le chocolat comme le reste de la maison. Elle arriva chez les Leroi, les yeux brillants de plaisir et les joues légèrement  poudrées de rose.

 

Le brillant de ses yeux et le rose de ses joues devinrent plus vifs quand elle  fut accueillie par le fils du Docteur Leroi qui tenait Douce dans ses bras.

            - <<Julien, mon petit Julien ! Je ne peux pas y croire ! Quelle coïncidence...>>.

Jeanne balbutiait d'émotion et son embarras s'accentua encore en  se remémorant  la vivacité des termes employés pour condamner l'attitude des parents de Julien.

            -<<N'y pensez plus et d'ailleurs, c'est vous qui aviez raison ! Nous allons maintenant faire tout notre possible pour mériter un enfant tel que Julien, je vous le promets !>>

 

 Le salon des Leroi semblait tout droit sorti d'un Conte de Noël. Tout y était : le grand sapin richement décoré et les paquets multicolores disposés sous les branches basses,  la cheminée et son feu crépitant de joie, le chat confortablement installé près du foyer, dans un panier douillettement capitonné, la table scintillante de cristaux et d'argenterie. Des larmes vinrent  piquer les yeux de Jeanne.

            -<<C'est à cause de la fumée..>> - dit -elle en essuyant furtivement sa joue humide.

 

 

Pour retrouver les traces de la voiture rouge, Le Chat était prêt à  subir toutes les humiliations comme demander de l'aide aux matous effrontés qui, chassés jadis de son territoire, gardaient une dent contre lui.

            -<<Vous n'auriez pas vu, une voiture rouge, une femme blonde au volant et une chatte tigrée avec  la patte bandée sur la plage arrière ?>>

 Les trois  clochards galeux au poil terne le toisèrent en ricanant.

            -<<Tiens, tiens, mais c'est la terreur du presbytère en personne. Quelqu'un aurait-il enlevé ta Belle ? Passe donc une petite annonce dans le journal pour la retrouver !>>

           

 Rien à tirer de ces trois là ! Le Chat reprit la piste. Il passa  en revue  les  nombreuses voitures  en stationnement dans le quartier des magasins et n'en vit pas de rouge. Au désespoir, il s'adressa à un chien, petit bâtard prétentieux qui attendait le retour de sa maîtresse .

            -<<Ai-je l'air d' un chien policier ?  Va voir ailleurs si j'y suis, sale chat !>> lui aboya le chien en pleine figure.

 

Sa quête lui paraissait vouée à l'échec, il était bousculé par les passants, pressés de se retrouver en famille, les bras chargés de paquets. La fatigue, la faim et la solitude seraient ses seules compagnes en cette nuit de Noël !

 

            -<<Je crois la connaître cette voiture que tu cherches...>>

Une petite chatte maigrichonne, compagne de misère d'un humain S.D.F. venait de lui miauler doucement ces mots d'espoir à l'oreille.  Avec son maître elle avait parfois  fait la manche devant la maison où vivait la propriétaire de la voiture en question. Grâce à ses explications,  Le Chat épuisé  arriva bientôt en vue de la maison des  Leroi. Avec un dernier sursaut d'énergie il sauta sur le rebord de la fenêtre et colla son museau sur le carreau. Comme dans un rêve, il les vit tous autour de la table, riant, mangeant...oui mangeant ! La voleuse de chatte, La Femme, le jeune garçon, un autre homme et Gitane étendue comme morte devant la cheminée ! Le feu allumé ! Ils allaient faire cuire Gitane pour la manger ! D'émotion sa patte heurta la vitre. D'un même mouvement Julien et Jeanne  tournèrent la tête.

 

            -<<C'est  Le Chat qui est là ! oui Le Chat !>>

Tirée de sa rêverie, Douce accourut  à la fenêtre que Julien avait déjà ouverte sans attendre l'autorisation de ses parents. La chatte unit sa voix à celles de Jeanne et de Julien pour prier Le Chat de bien vouloir entrer.  Un flot de chaleur  et une irrésistible odeur de volaille rôtie le firent vaciller. Aussi loin que remontaient ses souvenirs, jamais il n'était entré dans une telle maison et jamais... il n'avait eu aussi faim ! Il fit mine de refuser -c'était une question de dignité- .

 

            -<<Vas-tu te décider, oui ou non ? Tu vas nous faire tous geler...>>

La femme blonde lui tendait un gros morceau de dinde, un argument de taille ! Sans plus se faire prier, Le Chat vint rejoindre le cercle de Famille  et  se mêla à la Fête.

 

Le gâteau de Jeanne eut un réel succès, chacun s'émerveilla de ses talents de pâtissière.

            -<<J'adore cuisiner, mais vous savez, quand on est seule on n'a pas tellement envie de faire quoi que ce soit...>>

        -<<Sans doute - commença Agnès- sans doute, mais si vous aimez cuisiner, accepteriez-vous de venir vous installer ici pendant que mon mari et moi serons absents ? Vous pourriez  veiller sur notre fils, faire un peu de cuisine pour lui et ces deux chats que quelqu'un devrait se décider à adopter pour de bon... vous ou nous...humm... qu'en pensez-vous Jeanne ?>>

 

            Un large sourire  éclaira le visage soudain rajeuni de Jeanne qui se sentit soulevée par une vague de bonheur.  Sans lui laisser le temps de répondre, Agnès ajouta, avec une lueur de malice dans les yeux :

           -<<Ce serait  la fin de ce désert affectif dans lequel vit ce pauvre enfant et le moyen de lui éviter l'affreux pensionnat ! >>                                                                                                                                                            M.A.

 

Rédigé par Monique

Publié le 22 Décembre 2018

Il s'appelle Paul ...

Il s'appelle Paul ...

A quoi rêvent les adolescents de nos jours ? Nous en connaissons au moins un qui se soucie du sort des chats sans maître. 

 

Plusieurs jeunes filles ou garçons participent occasionnellement aux tournées de distribution de la nourriture à nos chats du parc de Bligny. Ils accompagnent avec plaisir, leur maman ou leur mamie... un jour, peut-être, quand ils auront l'âge de se déplacer seuls, ils voudront s'inscrire eux-mêmes sur le planning des activités de nos bénévoles. Patience... 

 

Récemment, c'est la maman de Paul, un adolescent de 14 ans, habitant de notre village, qui m'a appelée pour nous proposer l'aide de son fils auprès de nos chats. Que pourrait-il faire dans notre refuge, ou ailleurs ? Il a un véritable désir de participer à nos activités. 

 

C'est dans le parc de Bligny où nous avons le plus besoin d'aide mais pour s'y rendre un véhicule est nécessaire car il faut transporter les croquettes, les bouteilles d'eau, parfois des gamelles propres et les sept points de nourrissage sont éloignés les uns des autres. La solution que je propose c'est qu'il accompagne un "nourrisseur", ses jours de liberté. 

 

C'est chose faite : Récemment il s'est joint à Jeannette dans sa tournée. Le compte rendu qu'elle nous en a fait est très éloquent : 

<<

Paul est une garçon de 14 ans très responsable et à l'écoute.
Je l'ai fait participer à toutes les tâches :
- balayer et passer l'éponge dans les niches (en particulier enlever les traces de limaces) en se servant de l'eau restant dans les bols
- nettoyer et remplir les bols d'eau
-nettoyer et compléter les gamelles de croquettes
-donner des portions de pâtée dans les niches ou les chats attendent donc Hôpital de jour, théâtre, petit fontainebleau et petite maison principalement.
Dès la 2ème niche, nous avons fait le travail en se partageant les tâches.
Il est vif, attentif, soucieux de bien apprendre et de bien faire.
Donc Paul est un très bon second. J'ai été ravie de son aide.
Il est évident qu'il aime les chats. Je pense que son souhait serait de vraiment les toucher, les caresser, passer du temps avec eux. Je pense qu'il pourrait aussi être parfait pour la chatterie.
 
Jeannette>>

Cette heureuse rencontre m'a rappelé Julien, un jeune garçon imaginaire, héros d'un Conte de Noël, écrit il y a quelque vingt.  Les Contes ne vieillissent pas... Je vais vous le proposer très prochainement, pour Noël justement !! 

P.S. Même si vous n'êtes plus un adolescent vous pouvez aussi nous proposer de participer à nos activités. Si vous êtes bon bricoleur vous serez reçu à bras ouvert.

Rédigé par Monique

Publié le 15 Décembre 2018

Septembre 2018 de passage dans notre chatterie

Septembre 2018 de passage dans notre chatterie

Ces deux beaux et affectueux chatons avait été trouvés dans un champ à Saint-Maurice-Montcouronne (Essonne) par une personne qui ne pouvait les garder. 

 

Il a fallu un peu de temps pour trouver la famille adoptive idéale. C'est chose faite mais ce sont deux familles idéales qui ont été sélectionnées .... pour avoir LA CHANCE de se voir confier de telles merveilles de douceur et d'espièglerie. 

Ondine et Orson en famille (s)
Ondine et Orson en famille (s)

Ondine a été accueillie dans une famille qui comprend un chat et trois jeunes enfants. Elle y est très à l'aise, à croire qu'elle a toujours vécu dans cette maison ancienne. Le chat la surveille étroitement pour s'assurer qu'elle ne fait pas de bêtise et les enfants la cajolent. Toute la famille l'adore.

La belle pose pour le photographe
La belle pose pour le photographe

La belle pose pour le photographe

Il n'a fallu que quelques heures à Orson pour faire de Willis, le chat, un compagnon de jeux et accaparer le couchage d'Oggie, le labrador.

ça c'est une belle vie de chat !
ça c'est une belle vie de chat !

ça c'est une belle vie de chat !

Quant aux humains, ils s'émerveillent de le voir aussi caressant. Clairement Orson aime sa famille et sa nouvelle maison qu'il n'en finit pas d'explorer. Son grand bonheur c'est de monter et descendre l'escalier à toute vitesse, il ne se lasse pas de ce jeu.

Ondine et Orson en famille (s)
Ondine et Orson en famille (s)
Courte pause sur le radiateur pour se réchauffer les pattes.

Courte pause sur le radiateur pour se réchauffer les pattes.

Et voici le meilleur de l'histoire, les deux familles sont amies et voisines, les maisons disposent chacune d'un jardin et le petit grillage qui les sépare ne sera pas un obstacle aux retrouvailles de nos deux chats. 

 

La "maman"  d'Orson qui nous a envoyé toutes ces photos, a terminé son message  par ...  

<<Nous sommes une famille très heureuse!>>
 
Un moment de tendresse... Orson aimera-t-il le feu de cheminée ??  A suivre ...

Un moment de tendresse... Orson aimera-t-il le feu de cheminée ?? A suivre ...

Rédigé par Monique

Publié le 13 Décembre 2018

12 décembre, rien ne va plus

12 décembre, rien ne va plus

Cassie avait été trouvée dans un état pitoyable, le 13 octobre, sur une route de campagne. Notre vétérinaire qui l'avait accueillie le jour même ne nous donnait que peu d'espoir de la remettre sur pattes.

Contre toute attente, le lundi 15 elle allait mieux et j'avais pu la ramener à la maison. Cassie vivrait ! 

GHB 488

Elle savait faire sa place autour des gamelles...et mangeait de bon appétit.
Elle savait faire sa place autour des gamelles...et mangeait de bon appétit.

Elle savait faire sa place autour des gamelles...et mangeait de bon appétit.

Notre petite mamie s'était choisi un couchage confortable au ras du sol, elle y passait le plus clair de son temps. Dès que quelqu'un entrait dans la chatterie, elle venait demander une caresse avec un miaulement rauque qui nous faisait sourire. Nous ne savions pas ce qu'il lui restait d'espérance de vie car nous ne connaissions pas son âge et nous ne savons pas non plus ce qu'elle a vécu depuis les dix dernières années. 

 

Hier, 12 décembre son état s'est brusquement dégradé. Dans la cage où je l'ai installée avec un bol de la nourriture qu'elle aimait, elle a tout sorti sans rien manger. J'ai tenté de lui faire prendre une nourriture énergétique. Elle était trop faible pour l'avaler.  Je l'ai vue s'endormir dans mes bras et j'ai pensé qu'elle allait s'y endormir pour toujours. Un quart d'heure plus tard elle semblait aller mieux. 

 

A 16 heures nous étions chez notre vétérinaire... que faire de la si fragile Cassie qui était déshydratée et en hypothermie  ? Le gentil Docteur l'a hospitalisée pour lui donner les soins que réclamait son état. 

 

Jeudi 13 décembre en fin de matinée il est devenu évident que notre Cassie était au bout du chemin. Nous n'allions pas la faire souffrir inutilement dans une cage. 

 

Repose en paix petite Cassie, tu n'auras eu que deux mois de répit. Tu as été aimée. 

Rédigé par Monique

Publié le 11 Décembre 2018

Attention ! Fonction CONTACT en dérangement

Au cours des six derniers jours, plusieurs personnes nous ont envoyé un message par la fonction CONTACT. Nous en avons été avisés mais les messages annoncés ne sont jamais apparus dans notre messagerie. Nos correspondants vont s'étonner de ne pas recevoir de réponse. Nous en sommes désolés. 

 

En attendant de voir cette fonction rétablie, les personnes qui veulent nous contacter peuvent nous écrire directement sur notre messagerie : chatsdebligny@yahoo.fr

 

Avec nos excuses pour cet inconvénient. 

Rédigé par Monique

Publié le 9 Décembre 2018

OGGY, on ne s'en lasse pas

Quand, à longueur de journée, on découvre, sur les réseaux sociaux,  de nouvelles photos de chats en situation de détresse, abandonnés à leur sort, âgés, malades, on ne peut que se réjouir d'un voir un qui a échappé à la rue.

Comme moi, vous allez aimer ces photos, envoyées par Lydie, avec ce petit texte.

<< Oggy est adorable. Même s'il est par moments encore très farouche, il s'attendrit, la preuve.  >>

... sans commentaire ...

... sans commentaire ...

OGGY, on ne s'en lasse pas
OGGY, on ne s'en lasse pas

MERCI de lui offrir cette belle vie. 

Rédigé par Monique