Le 2 février vous avez fait la connaissance de Grizzly qui avait été capturé (enfin) le jeudi 31 janvier et conduit chez nos vétérinaires. Samedi il était de nouveau hospitalisé en urgence tant son état s'était dégradé. Les résultats des analyses nous laissaient peu d'espoir de le revoir vivant.
- Glycémie à 10,8 g/l alors que la normale est de 0,7 à 1,5 g/l
- Urée à 5 g/l, la normale étant 0,4 à 0,7 g/l
- Créatinine : 42 mg/l pour un dosage normal à 8/18 mg/l
Et sa température était aussi bien loin de la normale (38°5), le thermomètre affichait 34°5 !
Les vétérinaires et leurs précieuses infirmières qui veillent sur la santé de nos chats ne sont pas systématiquement pour l'euthanasie des cas désespérés mais l'état de Grizzly était d'une extrême gravité. Ils étaient d'avis qu'il serait sage de l'aider à rejoindre un monde meilleur. J'ai pourtant demandé qu'on lui laisse une chance, 24 ou même 48 heures.
Je vous l'ai déjà écrit, cette équipe est formidable. Tout a été mis en oeuvre pour ne pas avoir de regret, si Grizzly ne remontait pas la pente c'est que vraiment il était à la fin programmée de sa vie.
Le miracle a eu lieu, sa température est remontée peu à peu grâce, entre autres choses, au matelas chauffant. Mercredi la glycémie était bien redescendue ainsi que l'urée. Léa, son infirmière devait le gaver pour le nourrir. Hier jeudi 7 février, quand la vétérinaire m'a appelée je m'attendais au pire et bien non ! Elle m'a annoncé que Grizzly mangeait seul et que je pouvais venir le chercher... Il sortirait en même temps que Marcus et Brigand (pour pour ces deux là, c'est une toute autre histoire... si Brigand se laisse soigner il n'en va pas de même pour Marcus pour qui des injections d'anti-inflammatoire et d'antibiotique sont prescrites !!! (priez pour moi).
Grizzly devra recevoir des petites injections d'insuline et d'antibiotique pendant quelques jours et ... cerise sur le gâteau, un collyre dans ses deux yeux ! Un contrôle est prévu pour la semaine prochaine.
Grizzly qui va mieux a "repris du poil de la bête", il tient à rappeler qu'il est un chat "sauvage" mais, comme il ne me voit pas, j'ai pu approcher ses yeux par surprise et lui administrer le collyre.
J'adresse mes très sincères remerciements à nos vétérinaires/infirmières qui se sont dépassés. Mes remerciements vont aussi à Grizzly qui a fait le maximum pour ne pas mourir et m'éviter de nouvelles larmes.