Les Amis des Chats de Bligny

Aimer les chats n'exclut pas de s'intéresser aux autres animaux qu'ils soient nés pour nous divertir, nous consoler, nous prêter leur force et leur instinct, nous nourrir aussi, hélas ! 

Il y a aussi ceux qui peuplent nos villes et nos campagnes. Le Legislateur a tranché : ceux ci sont "domestiques", ceux-là sont "sauvages" et les lois qui les concernent sont bien différentes. 

Voici ce que dit la Loi qui ne concerne que les animaux domestiques  :

Le défaut de soins :   L’article R.654-1 du code pénal, punit d’une contravention de la 4e classe le fait, hors les cas visés par l'article 521-1, d'exercer sans nécessité et volontairement des mauvais traitements envers un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité. La peine complémentaire de remise de l'animal à une association de protection animale reconnue d'utilité publique qui pourra en disposer librement appelle les mêmes observations que pour l’application de l’article R.653-1. Les mauvais traitements sont constitués tant par des violences que par le défaut de soins ou d'aliments préjudiciables à l'animal.

Si les particuliers ou les responsables d'associations de protection animale ont le devoir d'apporter des soins aux animaux domestiques, qu'en est-il pour "notre" renarde dont l'oeil est visiblement malade ? ...

Un renard est un canidé comme un autre. Certains renards ne pèsent pas plus qu'un grand chat et ils entreraient facilement dans une de nos trappes de capture. Oui mais.... <<Législation.... complexe...>>

Sous prétexte qu'il est dit "nuisible" est-il admissible qu'un renard soit pourchassé, massacré par des chiens sous le regard amusé des chasseurs ?  

PRATIQUE IGNOBLE :  LE DETERRAGE 

C'est le plus souvent une variante de la chasse à courre qui consiste à faire capturer par des chiens un animal dans son terrier ou à l'en faire sortir en creusant avec des pelles ou d'autres outils de terrassement pour le saisir à l'aide de pinces quand il est acculé par les chiens.

Toute meute doit être conforme à la réglementation que la Direction départementale de l'agriculture et de la forêt est chargée de faire respecter. Elle comprend au moins trois chiens de races spécialisées. On dit qu'ils sont créancés pour suivre la voie du renard, du blaireau ou du ragondin. Ils sont obligatoirement tatoués.

La période d'ouverture de la chasse sous terre est fixée par le Code rural du 15 septembre au 15 janvier, sans que le préfet puisse la modifier, mais il peut autoriser la vénerie du blaireau pour une période complémentaire à partir du 15 mai et jusqu'au 15 septembre.

Cependant le renard, classé "nuisible", est destructible toute l'année. En dehors de la période de chasse sous terre, l'emploi de produits non toxiques est autorisé pour le contraindre à fuir du terrier. Le renard est détérré, avec ou sans chiens, à longueur d'année.

Les chasseurs ont tout intérêt à voir le renard maintenu dans la catégorie "nuisible" car il détruit, pour s'en nourrir, le "gibier" élevé et lâché devant les fusils ! Ces pauvres bêtes nées en captivité ne connaissent rien de l'environnement dans lequel on vient de les déverser, elles sont des proies idéales pour nos canidés "sauvages". 

Si, comme moi, vous avez pris conscience de la grave injustice qui autorise la destruction, toute l'année, de ces magnifiques animaux, ouvrez tous les liens contenus dans cet article, lisez et rejoignez les associations qui prennent leur défense. Encore mieux : contactez votre Député(e). Dénoncez cette injustice pour obtenir le déclassement des renards et l'interdiction de les massacrer  ! Demandez que les dispositions de l'article 521-1 soient étendues aux animaux sauvages dans leur milieu naturel. 

L'ASPAS a déjà obtenu des résultats : 

Les Anglais l'ont bien fait....

Le meilleur prétexte à la destruction des renards n'existe plus ! 

Le dernier cas de rage du renard en France a été diagnostiqué en Moselle en 1998. L’épizootie de rage vulpine avait atteint le territoire français en 1968, provenant d’un foyer polonais. Elle a pu être éradiquée grâce à la vaccination orale des renards, distribuée sous forme d’appâts. Depuis, la France est considérée comme indemne de rage terrestre : les expositions, avec des animaux de la faune sauvage ou avec des animaux domestiques n’ayant jamais quitté le territoire national, ne sont donc pas à risque de rage. 

La France est officiellement indemne de rage depuis 2001. Les rares cas observés chez l’animal dans notre pays concernent d’une part des chauves-souris, mais également des chiens et des chats, ou encore d’autres animaux infectés dans les pays où sévit la maladie, puis importés illégalement.

 Aucun cas de rage humaine autochtone (c’est-à-dire transmise par un animal non importé d’un pays dans lequel sévit la rage) n’a été observé en France métropolitaine depuis 1924. Toutefois, un cas de rage humaine survenu à la suite de la morsure d’un homme par une chauve-souris infectée, a été identifié en 2008 en Guyane. Les très rares cas signalés chez l’homme en France concernent des personnes qui ont été mordues à l’étranger, en zone où sévit la maladie.

POUR FINIR et POUR REMERCIER LES PERSONNES QUI AURONT LU TOUT CET ARTICLE : 

MERCI à notre ami, qui aime tous les animaux (et surtout les renards) d'avoir consacré beaucoup de temps et une partie de ses nuits à distribuer des morceaux de poulet -farci d'antibiotique- à JUJU et à m'avoir tenue au courant de l'évolution des soins. MERCI aussi, bien sûr, pour les photos ! 

Elle a été trouvée vers le 10/11 août à Arpajon. Elle n'est pas identifiée et a déjà fait l'objet de plusieurs publications sur des sites dédiés aux animaux trouvés. Elle portait ce collier avec un grelot. 

Aucun résultat. La personne qui l'a recueillie ne peut pas la garder car elle accepte difficilement la présence des autres chats de la maison. 

Si vous la reconnaissez ou si vous souhaitez l'accueillir, laissez-nous un message via la fonction "contact". 

MERCI de votre attention. 

Elle était née au printemps 2008 dans une citée dangereuse pour les animaux de son espèce. Sa fratrie avait été massacrée à coups de pierres par des enfants cruels et les parents s'étaient bien amusés des exploits de leur progéniture. 

Cette petite rescapée avait été capturée par des femmes qui s'efforçaient de secourir les chats de cette citée et cela après bien des efforts tant elle était terrorisée. C'est la raison pour laquelle elles l'avaient appelée Désirée. Je l'avais accueillie sans grand espoir de trouver une famille adoptive pour elle tant elle restait distante.

Elle a vécu chez moi sans contrainte et partageait son temps entre le jardin et la chatterie, refusant les caresses. Elle était libre Désirée. 

L'année dernière au mois d'août je n'ai pas pu faire autrement que de remarquer qu'elle n'allait pas bien, qu'elle avait perdu du poids. La capturer pour la conduire chez nos vétérinaires n'a pas été chose facile.  Avec 4,6 gr d'urée il n'est pas surprenant qu'elle ait été malade. Elle sera restée hospitalisée une semaine sous perfusion et cette semaine là lui a permis de bénéficier d'une année supplémentaire de vie sans contrainte. 

Dans l'impossibilité de lui prodiguer des soins, de lui faire prendre un médicament je savais qu'elle ne vivrait pas bien vieille. Jeudi 19 septembre elle s'est laissée prendre et j'ai pu la conduire à nouveau  chez nos vétérinaires. Son état physique ne laissait pas de doute, notre Désirée était gravement déshydratée. Les analyses qui ont été réalisées ont confirmé qu'il ne fallait pas s'acharner ni la faire souffrir inutilement. 

Compatissant, notre vétérinaire lui a permis de s'endormir pour toujours. Adieu petite Désirée, je ne t'oublierai pas. 

L'animal blanc capturé lundi soir est bien une chatte. Elle a reçu hier le doux nom de Paillette. Mais avoir un nom ne la décide pas à devenir une chatte familière, loin s'en faut ! 

Hier matin, c'est Michèle qui l'a conduite chez nos vétérinaires, dans une cage de contention pour éviter d'avoir à la manipuler afin de l'anesthésier. Après l'intervention elle a été confortablement installée dans une plus grande cage de transport et s'y est réveillée. En fin d'après-midi je suis allée la chercher. L'idée était de la garder quelques jours pour sa convalescence dans la cage où elle avait été installée lundi soir. MAIS... il n'a pas été possible de la faire sortir de la cage de transport à laquelle elle s'est agrippée de toutes ses forces. 

La seule solution a été d'entrer cette cage de transport dans la cage "à fauve" de la chatterie...

Une ouverture (refermable) lui permet d'accéder à l'espace normalement destiné à ne recevoir qu'un bac à litière. Dans cette configuration, j'ai disposé un petit bac à litière et trois gamelles pour l'eau et la nourriture dans ce compartiment. La nuit dernière elle a utilisé le bac à litière et mangé trois fois rien. Pour mémoire elle n'avait absolument rien mangé depuis lundi soir. 

Très désemparée j'ai consulté nos vétérinaires. Ils sont d'avis qu'il faut la relâcher -même après l'ovariectomie pratiquée la veille-  plutôt que de la laisser en proie à ce stress. 

Seize heures, elle n'a toujours rien mangé. Même si cela m'inquiète beaucoup je vais la relâcher. 

Hier, Laurence et David ont fait une jolie prise dans le parc du C.H. de Bligny.  Un chat ? Une chatte ? Nous en saurons plus quand l'animal sera entre les mains de nos vétérinaires car pour le moment personne ne se risquerait à aller voir ce qu'il y a sous sa queue. 

Ce que j'espère c'est ne pas être en présence d'une femelle qui aurait des petits quelque part. 

Les chats ne poussant pas sur les arbres et ne se communiquant pas l'adresse de nos points de nourrissage, il est fort probable qu'une personne bien intentionnée, représentant ou non une association, utilise ce parc pour y déverser des chats encombrants. 

Il ne reste plus qu'à choisir deux noms, un féminin, un masculin, à l'intention de notre vétérinaire ... 

Delphine prend goût aux captures ! Elle va pouvoir s'y adonner encore et encore... La maman de cette gentille chatte et son frère (ou sa soeur) sont encore sur le terrain. 

Si PLUME s'est montrée apeurée après sa capture, aujourd'hui elle est tout à fait détendue, mange bien, joue avec une petite souris. Il ne fait pas l'ombre d'un doute qu'elle n'est pas née dehors d'une chatte "sauvage". Cette famille est encore un cadeau de la part de quelqu'un qui ignore sans doute que de tels abandons constituent des actes de cruauté au regard de la Loi. 

Petite piqûre de rappel : 

L'article 521-1 du Code pénal établit que « exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.

Ces deux jeunes chats ont été trouvés dans le parc du Centre Hospitalier de Bligny et accueillis au domicile d'une personne qui y travaille. Sans aucun doute, ils nous ont été offerts par un généreux donateur ! Ils ont été déparasités. 

Mathilde nous demande de l'aider à trouver des adoptants pour ses protégés qu'elle regrette de ne pas pouvoir garder. Très prochainement nous les présenterons à nos vétérinaires pour les "formalités" d'usage.... identification, stérilisation (s'ils ont l'âge requis), test FeLV/FIV pour nous assurer qu'ils sont en bonne santé. 

Il va sans dire que nous souhaitons ne pas les séparer. A deux c'est tellement mieux ! 

MISE A JOUR : Ils ont été stérilisés et identifiés par puce électronique au début du mois de novembre. Ils vont bien et nous cherchons une famille aimante pour eux. 

Notre Association était déjà présente au tout premier Forum des associations organisé par notre village, c'était en 1990 ! 

Les Fontenaysiens se déplacent surtout pour inscrire leurs enfants aux activitées proposées par les différentes associations sportives et autres qui démarrent avec l'année scolaire. Pour nous c'est l'occasion de revoir nos fidèles Adhérents qui nous donnent les dernières nouvelles de leurs chats, de leurs enfants qui ont bien grandi ... et qui viennent payer leur cotisation pour l'année prochaine. C'est pour nous un rendez-vous amical. 

Cette année, pour la première fois, nous avons proposé les créations de Laurence - notre Secrétaire qui sait tout faire y compris : le planning des tournées de nourrissage des chats de Bligny, la sociabilisation des chatons à moitié sauvages que nous recueillons/capturons. Depuis un peu plus d'un an elle a ajouté la fabrication d'objets tels que sacs à dos, étuis à lunettes, sacs à tartes, bandanas qui ont fait la joie de nos visiteurs (et de nos finances). 

Bien sûr les photos de nos chats et chatons à adopter ont retenu toute l'attention de nos visiteurs. 

P.S. Comme chaque année nous prévoyons de participer à la brocante de Briis-sous-Forges, le 1er dimanche du mois d'octobre. Vous y retrouverez les créations de Laurence. 

Au mois d'octobre il y aura un an que cette jolie chatte a été adoptée. Merci à Sabrina qui nous donne de temps en temps des nouvelles. 

L'année dernière elle avait été accueillie par Bobbie, son ainée de quelques mois

Aujourd'hui elles cohabitent d'égale à égale...

Merci à Sabrina pour les nouvelles et les photos. 

Nos deux petites chattes ne sont pas soeurs mais elles ont été élevées ensemble et font maintenant le bonheur d'une famille qui compte déjà un cochon d'inde et deux poules (pour les animaux) et de Rose et Oscar (pour les enfants). 

Il y avait aussi une chatte tendrement aimée mais hélas elle est récemment décédée à l'âge de 16 ans et une maison sans chat est une maison bien vide. C'est l'avis - que nous partageons -  de Valérie et de Pascal.

Les photos dont nous remercions Valérie pour la transmission parlent d'elles-mêmes ...Praline et Pamina disposent de tout ce qui est nécessaire à leur bien-être et leur sécurité. 

MERCI à cette jolie famille pour avoir accueilli nos petites protégées.