Rapidement nous avons découvert qu'il était séropositif (FIV +)... De très nombreux articles lui ont été consacrés. Si, dans le haut de cette page vous tapez son nom dans le petit rectangle "Recherche" vous découvrirez tout ce qu'il y a eu à raconter sur ce chat qui ne pouvait laisser personne indifférent.
J'ai enregistré des quantités de photos de ce chat si peu commun, si attachant. Il est un de ceux qui ont reçu le plus de soins : blocage urinaire, chirurgies dont une urétrostomie après la chirurgie de la vessie pour extraire d'importants calculs urinaires, hypertension sans doute responsable de la cécité qui l'a frappé
Plus récemment insuffisance rénale et, pour finir, incontinence. Depuis l'été dernier je l'avais installé dans la chatterie car il souffrait de la chaleur dans mon living room situé au premier étage de la maison. La chatterie est bien plus fraîche. Il y avait pris ses habitudes et disposait de plusieurs couchages au sol.
Notre Moka avait perdu du poids et depuis deux semaines je l'ai vu décliner. Avec angoisse je comprenais qu'un jour ou l'autre je devrais prendre la décision .... "d'arrêter" mais tant qu'il répondait aux caresses, qu'il se jetait sur la nourriture -choisie en fonction de ses goûts et des différentes pathologies dont il souffrait- je me disais que le moment n'était pas encore venu.
Hier matin, pour la première fois, il ne s'est pas réveillé quand je suis entrée dans la chatterie. J'ai pu faire les soins à Grizzli, distribuer les croquettes du matin sans que Moka ne bouge de son couchage. C'est moi qui l'ai réveillé en lui présentant un bol de nourriture appétente dont il a mangé deux bouchées. Il est retourné se coucher et a fait pipi plusieurs fois sous lui.
Le samedi nos vétérinaires ne reçoivent que sur rendez-vous et bien sûr, tous les rendez-vous étaient pris, néanmoins le Docteur Grosset que je connais et que j'apprévie depuis quelque trente cinq ans nous a reçus, Moka et moi, à 17 heures. Je savais ce qu'il allait me dire en découvrant quel pauvre chat notre Moka était devenu.
MOKA s'est endormi dans mes bras. J'essaie de me consoler en me disant que si notre association ne l'avait pas recueilli six ans plus tôt, il serait mort depuis longtemps et dans quelles souffrances !
Les circonstances font que depuis peu je n'ai eu que de mauvaises nouvelles à écrire, j'en suis bien triste. Je promets de faire mieux prochainement.