Les Amis des Chats de Bligny

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J'aimerais n'avoir à annoncer que de bonnes nouvelles, en particulier en cette période qui devrait être festive. 

Mais deux de nos chattes senior nous ont quittés...

Pour nous l'histoire de Mona Lisa a commencé au mois de janvier 2013...

Elle était si gentille qu'elle avait trouvé une famille pour l'adopter mais malheureusement, elle s'y est révélée malpropre, peut-être avait-elle peur du petit chien de la maison, toujours est-il qu'elle est revenue...

Les années suivantes elle a vécu en toute discrétion, demandant des câlins, appréciant les petites douceurs que j'ajoutais à ses menus. Elle était sans problème Mona Lisa. Mardi 15 décembre au matin je l'ai trouvée visiblement très malade, presque froide. Une heure plus tard elle était en clinique sur un matelas chauffant, sous une lampe et sous perfusion. Ses analyses : catastrophiques ! Le vétérinaire nous a laissé peu d'espoir mais néanmoins nous avons essayé de faire baisser son taux d'urée, en vain. Jeudi 17, après-midi, il a fallu se rendre à l'évidence et prendre la décision de la laisser partir. 

ECAILLE est entrée dans la vie de notre association quand Yvette, notre amie bénévole qui s'est occupée pendant des années des chats de Dourdan, l'a capturée. ECAILLE n'est pas retournée sur le territoire d'où elle venait, elle n'a pas non plus trouvé une famille adoptive. Avec trois de ses compagnons d'infortune elle est restée chez Yvette. Et puis... Yvette est tombée malade et est décédée. L'histoire de ces chats a fait l'objet de plusieurs articles.... 

Après quelques péripéties, trois de ces chats orphelins ont été accueillis chez Yvonne, une autre de nos fidèles amies  au Val Saint-Germain. Mais rien n'est simple... 

Ces trois chats ont pris leurs habitudes chez Yvonne, ils ont finalement trouvé le chemin du confort de la maison. Dimanche 20 décembre, Yvonne s'est aperçue que la jolie ECAILLE avait quelques difficultés à respirer. Elle a vite trouvé l'adresse d'une clinique vétérinaire de garde et un ami pour l'y conduire. 

En cours de route, ECAILLE s'est couchée dans sa caisse de transport et s'y est endormie pour toujours. Le vétérinaire de garde n'a pu que confirmer le décès de notre chatte. Nous ne saurons jamais pourquoi elle est partie ainsi, aussi brutalement. 

Je vous laisse imaginer combien ces décès nous laissent désemparées et tellement tristes. 

Ils sont en fourrière à Chailly en Brie et réputés "sauvages". Doivent-ils mourir pour autant ?  Le délai qui leur était imparti s'achève. ils ont été castrés. 

Par expérience j'ai appris que certains "sauvages" ne le sont qu'en apparence. L'exemple de la chatte PERLA, dont l'histoire a été racontée il y a quelques jours sur ce blog est très édifiant. 

QUI VOUDRAIT SE CHARGER D'EUX ?? 

MISE A JOUR : Hier, le 22 décembre en fin d'après midi, un message de la fourrière m'apprenait que les deux chats venaient d'être réservés par une association. 

Le 1er décembre nous avions publié les photos de cette chatte noire, familière, trouvée au Val Saint-Germain. Malheureusement elle n'était pas identifiée.

Plusieurs annonces ont été publiées sur différents sites de chats perdus/trouvés. En vain. 

Personne ne s'étant manifesté la famille qui l'a trouvée a décidé de l'adopter. 

Elle a été présentée à un vétérinaire pour un contrôle de son état de santé : tout va bien et elle a maintenant une identité, une maison et des maîtres attentionnés. 

MERCI à cette généreuse famille. Belle et longue vie à cette gentille chatte qui a finalement bien de la chance. Et merci à Delphine pour les photos. 

Il n'est pas rare que des chats se sauvent au cours d'une pause sur une aire de repos d'une station service d'autoroute. C'est ce qu'il est arrivé à la fin du mois d'octobre à un chat habituellement domicilié dans l'Oise.

Son maître est resté plusieures heures sur place pour tenter de le rattraper, en vain. Le pauvre chat était complètement paniqué. 

A contrecoeur il a repris la route en laissant ses coordonnées aux responsables de la station service habitués à ce genre de situation. 

Notre association est connue dans cette station service... Au début du mois de juin dernier, un responsable avait fait appel à nous pour capturer deux chats "sauvages" qui squattaient un local de stockage...

Ils n'ont pas manqué de manifester leur désapprobation au cours de leur convalescence, en renversant tout ce qui était à leur portée : gamelles et bac à litière. Pour nettoyer leur cage je devais les isoler par une plaque de polycarbonate car les deux fauves attaquaient ! Que faire d'eux ? Les amateurs de chats "sauvages" restent très discrets... La meilleure solution qui nous est apparue, fut de les introduire dans le parc de Bligny, à un endroit tranquille où les chats disposent d'une maisonnette -certes vétuste- de quoi d'abriter et se nourrir, tout en restant libres. 

Le 27 octobre, je confiai une trappe de capture à un responsable de la Station service en espérant que le fugitif ne tarderait pas à se faire prendre. Deux jours plus tard je reçu l'appel espéré : un chat se débattait dans la trappe ! Oui mais, me prévient mon interlocuteur, ce n'est pas le chat recherché. 

Je pris rapidement le chemin de la Station service et .... voici la bête qui se trouvait dans la trappe ...PERLA !! (vérification effectuée avec le lecteur de puce). PERLA qui avait quitté la sécurité du parc de Bligny pour retourner à la Station service.

Pour nous donner une chance de récupérer le chat activement recherché, je rapportai la trappe de capture à la Station service. PERLA attendrait chez moi, en cage, la suite des événements. 

Forte de mon expérience du mois de juin, je pris soin de protéger mes mains avec des gants pour nettoyer le bac à litière, changer l'eau de son bol et apporter sa nourriture. Elle grognait juste un peu mais n'attaquait pas. Je m'enhardis jusqu'à la toucher -toujours gantée- je risquai ensuite une caresse. Quelques jours plus tard, je la caressais mains nues ! 

La semaine dernière je reçus un nouvel appel de la Station service : plus personne ne voyait le "fameux" chat, il semblait définitivement perdu. J'allai récupérer notre matériel. Et PERLA ? 

PERLA vit librement dans la chatterie, je peux la prendre dans mes bras pour l'installer dans sa cage ouverte où elle reçoit sa nourriture car elle est encore trop timide pour partager les plats communs. Elle souffre d'un léger coryza, je peux l'installer dans le caisson où elle bénéficie de séances d'aérosol. J'ai droit à des câlins... un vrai bonheur. 

Hier matin en nettoyant la chatterie, je pensais à ce pauvre chat de la Station service dont plus personne ne semblait se soucier. Puisque j'en ai une photo, me dis-je, je vais publier un article "Avis de recherche" qui sera partagé sur notre page "Facebook". On ne sait jamais ... 

Quand j'allumai mon ordinateur, voici le message qui m'attendait ...

<<Bonjour,
Ce petit message pour vous prévenir que nous avons récupéré notre chat hier soir avec la complicité des employés de la station total.
Cordialement
Francis D....>>

Tout est bien qui finit bien, Francis D. a retrouvé son chat et moi j'ai une jolie chatte rousse en plus. 

Tout récemment nous vous avons présenté cette chatte tellement attendrissante. Elle avait été recueillie par un couple généreux de Breuillet et nous avions proposé l'aide de notre association pour la faire soigner chez nos vétérinaires partenaires. 

Après un bref séjour pour une rapide remise en forme Idil était retournée chez ses protecteurs qui nous avaient donné de bonnes nouvelles. Un second séjour était prévu pour des "travaux dentaires". Tous les espoirs étaient permis, Idil allait pouvoir poursuivre sa vie, pour toujours à l'abri. 

Après ce deuxième passage en clinique, il ne fallut que quelques jours pour s'apercevoir qu'Idil ne s'alimentait plus, elle paraissait de plus en plus faible. 

Un nouveau sejour en clinique de quelques jours n'a pas permis d'écrire un épilogue heureux. Lundi matin, 7 décembre, un appel téléphonique m'a laissée totalement accablée. Tout a été tenté, en vain, tout son organisme lâchait. Il fallait lui permettre de s'endormir paisiblement. Que dire de plus ?  Il me restait à prévenir Nejla qui s'était tellement attachée à Idil. 

Cette très généreuse jeune femme a voulu être avec la douce Idil pour lui témoigner sa tendresse, pour qu'elle se sache aimée avant de s'envoler vers un ailleurs ... . 

MINETTE a été trouvée  à Marolles en Hurepoix (Essonne) par une dame qui a eu les bons réflexes, la présenter à la clinique vétérinaire de la ville et la photographier pour passer une annonce. 

Dans l'heure suivante nous recevions un appel téléphonique et un email de la part de la clinique : MINETTE appartient à notre association depuis plus de deux ans. Elle a été stérilisée et identifiée au mois de mai 2018.

Cinq minutes plus tard, après avoir consulté la liste des chats "traités" en 2018, je trouvais le nom et les coordonnées de Delphine S. qui avait fait appel à nous pour faire stériliser cette chatte qu'elle nourrissait dans son environnement. Une surprise pourtant, l'environnement de Minette se trouvait, non pas à Marolles en Hurepoix mais  à La Ville du Bois (Essonne) ... même département mais deux villes distantes de quelque quinze kilomètres (à vol d'oiseau). 

Sans perdre de temps, j'appelais Delphine S. ! Quelle surprise ! Depuis plusieurs jours elle cherchait Minette et avait distribué des affichettes dans les boites à lettres de son quartier.  

Dans l'heure suivante, Delphine se rendit à Marolles en Hurepoix pour récupérer la fuyarde. Fuyarde, vraiment ? L'explication la plus plausible : Le voisin, conducteur d'une camionnette, travaille à Marolles en Hurepoix... Minette est probablement curieuse et imprudente. Ne comptons pas sur elle pour confirmer cette hypothèse.  

Comment certains propriétaires de chats ou de chiens, peuvent-ils négliger de faire identifier leurs animaux ? C'est toujours la question que je me pose en consultant les annonces de "perdus" ou "trouvés". 

LA PUCE ÉLECTRONIQUE, quelle magnifique invention ! 

Voilà un sujet que nous n'avons jamais pensé à aborder tant il nous semble que la réponse va de soi ! 

Il y a des années que les associations de protection animale publient des photos de chats atrocement blessés par leur collier. Personnellement au début des années 80, quand j'ai fait stériliser et identifier les premiers chats sans maître trouvés dans mon environnement, qui étaient victimes de tir à la carabine, j'ai eu l'idée de leur faire porter un collier avec une médaille gravée avec mon numéro de téléphone. Un jour j'ai vu revenir un de ces chats, le collier passé sous l'aisselle, complètement fou de douleur. Je n'ai pas oublié les difficultés pour le capturer, le débarrasser du collier et le faire soigner chez un vétérinaire. L'envie de mettre un collier à un chat m'a quittée. 

Plutôt que de vous faire un long discours, je vous propose la lecture du meilleur article trouvé sur le sujet, publié par le blog de Nekoland. Il date du mois d'avril 2017. 

Qui dit collier dit souvent clochette qui va avec ! Imaginez vous un instant porter un tel collier avec une clochette qui tinte à chacun de vos mouvements, sans pouvoir y échapper. Certainement de quoi vous rendre fou !

Ajoutez à cela que l'acuité auditive d'un chat est très supérieure à la vôtre. La fréquence la plus haute à laquelle les animaux adultes peuvent entendre est d'environ 50 000 hertz, et les jeunes chats perçoivent même des sons jusqu'à 100 000 hertz, tandis que nous ne pouvons entendre les sons aigus que jusqu'à 20 000 hertz. Vous voulez en savoir plus...cliquez sur le lien. 

Si vous n'aviez pas d'avis sur le sujet ce que vous venez de lire vous aidera sans doute et vous porterez peut-être un autre regard sur les colliers pour chats.  

et voici l'avis éclairé d'un comportementaliste "chat" 

Tourmenter un chat en lui faisant tinter une clochette dans les oreilles n'est peut-être pas encore qualifié de mauvais traitements... patience... les lois qui protègent nos animaux évoluent sous la pression des associations de protection animale. 

Selon l’Organisation mondiale de la santé animale, le bien-être animal repose sur 5 principes :

• ne pas souffrir de faim, de soif et de malnutrition ;
• ne pas souffrir de stress physique et thermique ;
• être indemne de douleurs, de blessures et de maladies ;
• avoir la possibilité d’exprimer les comportements normaux de son espèce ;
• être protégé de la peur et de la détresse.

Le port du harnais semble être mieux perçu que celui du collier... Notre association a été créée en 1990, j'ai eu de nombreuses histoires à raconter, notamment celle de Lili au mois d'octobre 1995... 

Elle avait faim quand une amie des chats l'a découverte sur la commune du Val Saint-Germain, secteur "Le Marais". Malheureusement cette chatte n'est pas identifiée. 

Si vous la connaissez ou si vous entendez parler d'une chatte perdue et recherchée, merci d'appeler

le 06 63 64 23 25

MERCI de votre attention