Publié le 28 Février 2021

Un dodo bien chaud sous le radiateur électrique

Un dodo bien chaud sous le radiateur électrique

Les dimanches se suivent mais ne se ressemblent pas ! 

 

C'est le dimanche 7 février que Frimousse a été conduite en urgence à la clinique d'Avrainville, par Sylvie ! Le diagnostic (Thromboembolie) nous laissait craindre le pire. Dans un article précédent, vous avez vu les photos transmises depuis la clinique de Morsang-sur-Orge où elle avait été transférée le lendemain et où elle a reçu les meilleurs soins. 

 

Samedi 13 février, je suis allée la chercher et j'ai fait, à cette occasion, sa connaissance. Plusieurs personnes me l'avait dit <<elle est craquante ! >>. C'est ce que j'ai pu vérifier... Frimousse c'est une bouille toute ronde, le corps est assorti : court et tout rond.  Il ne faut pas longtemps pour s'attacher à elle. 

 

Sortie de clinique mais pas complètement tirée d'affaire. Injection d'Héparine matin et soir, prise d'aspirine et d'un soutien cardiaque.  Elle se laisse bien soigner, sans la moindre agressivité, ni elle ne mord, ni elle ne griffe, la seule chose qu'elle sache faire : GROGNER ! Trop drôle la petite Frimousse. 

La voici installée dans une cage de la chatterie dimanche 14 février. L'appétit va bien.

La voici installée dans une cage de la chatterie dimanche 14 février. L'appétit va bien.

Elle passe ses nuits dans sa cage, où elle ne risque pas de se trouver en difficulté. Le lendemain matin, après le premier bol de nourriture et les soins, elle est libre et cela me permet de vérifier sa capacité à marcher. Elle choisit son couchage... 

dimanche 28 février.... Tout va bien, pourvu que ça dure.

dimanche 28 février.... Tout va bien, pourvu que ça dure.

Vendredi 19 février je l'ai conduite chez "son" vétérinaire pour une visite de contrôle... Nous voulons croire que la malade est définitivement tirée d'affaire en occultant le fait qu'elle peut être victime d'une récidive. 

Rédigé par Monique

Publié le 27 Février 2021

VODKA est perdu à Bligny

Ce joli chat a été confié par Xavier P., son propriétaire, à sa maman lors de son départ en vacances. C'était au mois de septembre 2020. 

 

La gardienne de VODKA habite le parc du Centre Hospitalier de Bligny et ce chat baladeur s'est sauvé. Toutes les recherches sont demeurées vaines. 

 

L'équipe des nourrisseurs des chats de Bligny a été prévenue mais jusqu'à présent, personne n'a remarqué ce chat familier.  Où peut-il être aujourd'hui ? Il a peut-être été accueilli dans le village de Fontenay-les-Briis, ou celui de Briis-sous-Forges où je me propose de faire paraître cet appel. 

 

VODKA est castré, tatoué et identifié aussi par puce électronique. 

Il apprécie le confort... l'a-t-il trouvé quelque part ?

Il apprécie le confort... l'a-t-il trouvé quelque part ?

MERCI de nous le signaler si vous l'avez accueilli, si vous l'avez remarqué dans votre jardin, chez des voisins. 

Xavier P. le cherche depuis des mois... 

Rédigé par Monique

Publié le 22 Février 2021

L'activité des associations de protection animale ne donne pas toujours des raisons de se réjouir. Je voudrais n'avoir à écrire que des bonnes nouvelles mais aujourd'hui ce n'est pas le cas. 

 

Comment le dire ? J'ai fait "endormir" Grisette, la timide Grisette de Bondoufle que j'avais accueillie au début du mois de janvier. On s'en souvient, son parcours n'a pas été des plus faciles, elle a vécu dehors sur un point de nourrissage pendant plusieurs années et pour son malheur elle était porteuse du virus FIV, ce virus qui un jour ou l'autre détériore la santé du chat infecté. 

 

Fabienne, notre amie, Présidente "des Amis de Pacha" était parvenue à  soigner son gros coryza, au mois de décembre Grisette avait une "bonne tête", elle pesait 2,5 kg. Afin de lui éviter, en cette période hivernale,  un retour sur le point de nourrissage où elle était bien connue et aimée, j'ai proposé de l'accueillir dans l'espoir qu'elle vivrait chez moi une retraite paisible.  Il restait à lui administrer quelques comprimés d'antibiotique, ce fut chose facile car elle avalait tout ce que je lui proposais. Après une courte période en cage, je lui ai laissé la possibilité d'en sortir. Elle a tout de suite pris ses marques dans la chatterie, cohabitant sans problème avec ses congénères. . 

Couchages confortables et couverture polaire sont proposés à nos chats
Couchages confortables et couverture polaire sont proposés à nos chats

Couchages confortables et couverture polaire sont proposés à nos chats

Si elle vivait en harmonie avec les autres chats, elle n'appréciait pas ma présence ni celle des autres humains qui fréquentent la chatterie. JAMAIS je n'ai pu l'approcher et pire que tout, jamais je ne l'ai vu partager les repas servis matin et soir. Cette nourriture n'était-elle pas à son goût ? J'ai tenté de lui présenter un petit bol individuel avec des pâtées fines, des émincés attrayants. A chaque tentative, je l'ai vu s'enfuir. 

 

Un matin j'ai vu son museau obstrué par des écoulements épais, ses yeux n'avaient pas meilleur aspect. Comment la nettoyer  ? Impossible ! J'ai demandé de l'aide, sans plus de résultat. Et puis... j'ai vu qu'elle perdait du poids, je l'ai vu se dégrader sans pouvoir intervenir. 

 

C'est seulement mercredi que j'ai pu la plaquer dans un couchage, par surprise. Elle m'a griffé mais j'ai réussi à la faire entrer dans une cage de transport. Laurence l'a conduite chez nos vétérinaires. On s'en doute, il a fallu la tranquiliser pour l'examiner et la peser : 1,800 kg ! Totalement deshydratée. Profitant de ce répit, l'équipe soignante a pu lui administrer une perfusion. La seule puisque le lendemain, bien réveillée, il n'a été possible de la perfuser que très brièvement en la maintenant immobile, à deux personnes, avec un coussin. Elle a refusé toute nourriture. 

 

Je l'ai vu, vendredi après-midi, terrée au fond de la cage et je me suis rangée à l'avis unanime du vétérinaire et de ses assistantes : Grisette était mourante et rien n'y personne n'y pourrait rien changer. Le seul geste raisonnable et charitable était de la faire partir en douceur. Inutile de vous dire à quel point je suis triste. 

Rédigé par Monique

Publié le 10 Février 2021

A Morsang sur Orge où elle reçoit les meilleurs soins

A Morsang sur Orge où elle reçoit les meilleurs soins

Vous avez fait connaissance de cette gentille chatte au mois de septembre 2020...Nous lancions un appel pour lui trouver une maison. 

Nous espérions qu'une porte s'ouvrirait dans le quartier où elle est bien connue mais personne n'a répondu à cette attente, du moins pas dans ce village. C'est seulement à la mi-janvier que nous avons reçu une généreuse proposition émanant d'un département voisin.  

 

Fallait-il priver définitivement Frimousse de l'univers qu'elle connaît depuis toujours ? De ses compagnons ? Il existe un risque certain : si un animal ainsi déplacé parvient à s'échapper, il est dans l'incapacité totale de retrouver son territoire.  Sylvie - de l'association LADI - qui assure le nourrissage des chats de Saint-Cyr-sous-Dourdan connaît bien le secteur, elle n'ignore pas que dans cette campagne les chats trouvent des abris dans les jardins où les appentis leur sont rarement inaccessibles. D'un commun accord nous avons décliné cette proposition. A tort ou à raison ? 

 

Dimanche, le 7 février, Sylvie a remarqué que Frimousse n'allait pas bien, elle restait immobile sous un buisson et, en y regardant de plus près, elle s'est aperçue que notre chatte ne tenait plus sur ses pattes postérieures. 

 

Frimousse devait être hospitalisée sans attendre. C'est dans la clinique d'Avrainville  qui accueille nos urgences que Sylvie et son mari ont conduit la malade. Sylvie m'a envoyé ces photos :

 

 

Hypothermie... détresse respiratoire... paralysie des pattes postérieures
Hypothermie... détresse respiratoire... paralysie des pattes postérieures

Hypothermie... détresse respiratoire... paralysie des pattes postérieures

Une radiographie du bassin a confirmé qu'aucune fracture n'était la cause du problème. Rapidement le vétérinaire a diagnostiqué une grave pathologie cardiaque. 

 

Lundi matin la température corporelle de Frimousse était un peu remontée. Elle pouvait supporter le voyage vers la clinique de Morsang-sur-Orge qui s'occupe de nos chats depuis... toujours !  C'est Joël qui s'est chargé du transfert.

 

Mardi, Frimousse est installée sur un matelas chauffant, sa température est normale, elle se nourrit, elle a même tenté de se redresser. Malgré ces signes encourageants, personne n'est optimiste.  La pathologie porte un nom redoutable : Thromboembolie. 

Qu'elle soit veineuse ou aortique, cette pathologie est trop souvent mortelle.

Toutes les personnes qui ont approché Frimousse s'accordent à dire qu'elle est adorable. Nous ne pouvons qu'espérer que les soins attentifs qu'elle reçoit nous permettront de la revoir en vie pour longtemps encore. 

Mardi 9 février, Aurélie, la super infirmière de la clinique de Morsang-sur-Orge nous a envoyé ces photos. MERCI.
Mardi 9 février, Aurélie, la super infirmière de la clinique de Morsang-sur-Orge nous a envoyé ces photos. MERCI.
Mardi 9 février, Aurélie, la super infirmière de la clinique de Morsang-sur-Orge nous a envoyé ces photos. MERCI.

Mardi 9 février, Aurélie, la super infirmière de la clinique de Morsang-sur-Orge nous a envoyé ces photos. MERCI.

Rédigé par Monique

Publié le 7 Février 2021

&quot;La mort en ce jardin&quot;

Il y a des billets qu'on hésite à publier, mais si celui-ci ouvre les yeux d'une seule personne sur la véritable souffrance des animaux laissés à l'abandon, j'aurais bien fait de l'écrire. 

 

"La mort en ce jardin" est un film franco-mexicain réalisé par Luis Buñuel et sorti en 1956. C'est le titre qui m'est venu à l'esprit en voyant les photos de la petite misère qui, au bout de ses forces, demandait de l'aide derrière une fenêtre. .

<<Le pauvre titubait, ne pouvait quasiment pas marcher et arrivait à peine à miauler, sa queue était dans le même état que ses pattes.>>

<<Le pauvre titubait, ne pouvait quasiment pas marcher et arrivait à peine à miauler, sa queue était dans le même état que ses pattes.>>

Jeudi 4 février, vers 21 h 30, le téléphone a sonné. Un habitant de Limours cherchait une association qui pourrait se charger d'un chat présent dans son jardin. Ce chat, il ne le connaissait pas, il l'avait aperçu quelques fois, furtivement.  Les chats se baladent, il avait probablement une famille dans le voisinage. Jeudi soir, c'était la première fois qu'il le voyait d'aussi près. Il avait l'air très mal en point avec peut-être les yeux crevés ! 

 

Pendant qu'il téléphonait, sa fille a pris quelques photos... tellement "parlantes". Elle me les a envoyées deux jours plus tard avec un petit mot qui décrit l'état pitoyable de ce chat. 

 

Que pouvait faire notre association dans ce cas ? Seule possibilité : organiser l'accueil du chat dans une clinique vétérinaire qui assure les urgences.  J'ai aussi indiqué que nous prendrions ses soins à notre charge, sauf  s'il est identifié et que son propriétaire se précipite, heureux d'avoir retrouvé son animal perdu, le chéquier à la main. 

 

Après qu'il ait été hospitalisé, la vétérinaire de garde m'a appelée... fallait-il tenter quelque chose ? Ce chat non identifié, mâle castré, de grande taille, ne pesait plus que 1,800 kg. Il était en hypothermie sévère à tel point que le thermomètre ne se déclenchait pas. On s'en doute, il était totalement déshydraté et souffrait de coryza. Je ne me résoudrai jamais à prononcer l'arrêt de mort d'un animal sans lui avoir donné sa chance. 

 

Nous sommes convenues qu'il serait placé sur un matelas chauffant, sous une lampe et mis sous perfusion. S'il passait la nuit, nous pousserions plus loin les investigations. J'ai demandé des photos que j'ai reçues un peu plus tard. 

 

 

 

&quot;La mort en ce jardin&quot;
&quot;La mort en ce jardin&quot;

J'ai immédiatement consulté des sites qui présentent des animaux PERDUS/TROUVÉS. Quelqu'un était-il à sa recherche ?  J'ai publié ces photos sur ces mêmes sites au cas où ... 

 

Personne ne s'est manifesté. Au matin, le chat était encore en vie mais il est mort alors que nous nous apprétions à le transférer dans "notre" clinique, celle qui s'occupe de nos chats depuis trente ans.  Il a été placé dans un congélateur et partira anonymement à l'incinération collective. 

 

NON, les chats abandonnés, livrés à eux-mêmes, ne se débrouillent pas très bien sans nous. Je souhaite que ceux qui se donnent bonne conscience en imaginant de telles sottises, voient ces photos et les gardent en mémoire comme je vais le faire. 

 

 

Rédigé par Monique