Associées pour les sauver

Publié le 18 Octobre 2017

Associées pour les sauver

Il y a 27 ans quelques fringantes quadragénaires se sont associées pour sauver des chats qui vivaient dangereusement dans le parc du Centre Médical de Bligny. Au fil des années, quelques quinquagénaires sont venues les rejoindre. 

Quelque vingt ans plus tard le Conseil d'Administration réunissait une poignée de "sexygénaires" certes toujours en forme et capables d'aller trapper le chat et d'organiser des réunions sympathiques autour d'un goûter et d'une tombola, mais de plus en plus avec la tête ailleurs : auprès des petits enfants, en vacances dans la résidence secondaire ... en bref elles sont devenues des mamies gâteaux ! Elles ont pris leur "retraite"...

Associées pour les sauver

Du petit groupe d'origine il ne reste plus, dans ce Conseil d'Administration, qu'une septuagénaire, sur le départ, entourée de quelques "jeunes" qui ne disposent pas de tout leur temps puisqu'il faut bien travailler au moins cinq jours sur sept !

Pour apporter des idées neuves et participer à cette belle aventure de sauvetage de chats sans maître,  il n'est pas indispensable d'intégrer ce C.A.

Faut-il rappeler l'esprit de la Loi de 1901 ?  La mise en commun des facultés intellectuelles et physique des membres est essentielle et obligatoire. Elle est à l'association ce que la <<communauté de vie>> est au mariage. 

Les tâches à effectuer pour atteindre les objectifs fixés n'incombent pas aux seuls fondateurs et gestionnaires du groupement. Cette notion de mise en commun est davantage que le simple apport d'un bien, elle implique toute la personne du sociétaire par son dévouement à l'association. Les membres qui le peuvent ne feront pas l'économie de cet engagement personnel. 

Ils doivent donc, de manière permanente, prodiguer leur savoir, leurs avis, leur énergie et leurs initiatives, et même leur prestige, leur renommée, leur personnalité. 

Le paiement d'un droit d'entrée comme le versement d'une cotisation, ne peut se substituer à cette mise en commun.

Sans ce nouvel apport d'énergie notre association risque de ne pas atteindre les TRENTE ANNÉES d'existence.  

 

 

Rédigé par Monique

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J
Je vous souhaite sincèrement que votre appel soit entendu. Et suivi d'effets.<br /> Nous avons le même souci : le bureau = le conseil = les bénévoles soit 3 à 4 personnes<br /> L'avenir est inquiétant.<br /> Longue vie à votre association
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J
Oh oui, pour eux ... et les autres<br /> Mais c'est vrai qu'il faut pas mal d'abnégation pour accepter des sauvageons<br /> J'ai une pas sociable qui se déchaîne sous mon lit en ce moment ... et elle a l'air très heureuse
M
Merci Jean-Marc. Je sais bien que nous partageons les mêmes soucis et inquiétudes pour l'avenir. Ce qui manque aussi ce sont des personnes qui acceptent d'ouvrir leur porte pour les chats, pas vraiment sociables, qui ne peuvent retourner sur leur territoire d'origine inhospitalier.