Publié le 27 Avril 2015
La Société Protectrice des Animaux dont le Siège est à Paris fait bien souvent parler d'elle et pas toujours de façon élogieuse.
Sans aucun lien avec la Société parisienne, la Confédération Nationale fut fondée en 1926 par Monsieur Jean DURANTON de MAGNY. Son siège social était alors à Paris.
Elle groupe des Associations françaises régies par la loi de 1901 et des associations étrangères, ayant pour but de combattre les mauvais traitements envers les animaux, de développer les sentiments de douceur et d'humanité dans les rapports de l'homme avec les animaux ; de protéger la nature ; d'aider l'éducation de l'enfance et de la jeunesse, en vue d'une meilleure connaissance des animaux.
A n'en pas douter Monsieur Jean DURANTON de MAGNY était une personne très concernée par la protection animale puisqu'il fut également :
Président de la Coalition Mondiale pour l'abolition de la vivisection,
Président de la Ligue Française contre la Vivisection,
Membre du Conseil de "The World Federation for the Protection of Animals.
Aujourd'hui une Avenue porte son nom à MORNAS dont il fut le Maire. Le couple Duranton de Magny a également laissé son nom à une Fondation, créée en 1998, dont l'objet est :
Aide à la recherche scientifique et médicale sans expérimentation animale :
Fondation Odette et Jean DURANTON de MAGNY
- Domaines d'action de l'organisme :
- Sciences
- Santé
- Organisme créé par legs : Non
- L'organisme soutient la recherche : Oui
Quatre vingt neuf ans après sa création, la Confédération Nationale <<Défense de l'Animal>. regroupe quelque 260 de ces associations de protection animale.
A une époque que je situe à la fin des années 70 ou au tout début des années 80, Madame Anne-Marie HASSON prit la Présidence de notre Confédération Nationale. Comme elle était déjà Présidente de la S.P.A. de Lyon et du Sud-Est, le Conseil d'administration de cette époque prit la décision de transférer le Siège social de la Confédération Nationale à Lyon et de l'accueillir dans les locaux de la SPA lyonnaise, ce qui n'a pas manqué d'entretenir une certaine confusion.
A l'issue de la réunion de l'Assemblée générale de 2014, Madame Anne-Marie HASSON, bien fatiguée, a présenté sa démission
Aujourd'hui si le Siège social de notre Confédération est toujours à Lyon, il a récemment emménagé dans des locaux qui lui sont propres avec un personnel qui n'est plus celui de la S.P.A. de Lyon.
Qu'elles gèrent ou non un refuge, beaucoup d'entre elles portent le sigle "S.P.A." sans avoir de lien avec la Société parisienne, il n'est jamais inutile de le rappeler.
En voici quelques exemples
* S.P.A. du Centre, (Reconnue d'Utilité Publique depuis 1934)
* S.P.A. Vauclusienne (fondée en 1933 - RUP),
* S.P.A. de l'Agglomération de Montpellier,
* S.P.A. de Lyon et du Sud-Est (fondée en 1853 Reconnue d'Utilité Publique en 1893) etc.
Elles se nomment aussi A.P.A., comme celle du Puy de Dôme (fondée en 1956 - RUP), Amis des Bêtes, Centre de Protection Animale, Pas si Bêtes...
L'objet de la Confédération Nationale, tel qu'il a été redéfini en 1990, en vue d'obtenir la Reconnaissance d'Utilité Publique, est :
- De donner plus d'unité et de poids aux efforts communs des sociétés protectrices des animaux et de la nature ; de coordonner leurs efforts en leur donnant tous conseils et avis qu'elles pourraient désirer. - D'ester en justice pour la défense des sociétés adhérentes. - De récompenser les personnes qui, par leurs écrits, les bons traitements, les soins intelligents ou toutes autres actions, contribuent à la protection de la nature et des animaux et à assurer et augmenter leur bien-être. - De participer à l'éducation de l'enfance, de la jeunesse et du public en général, afin de leur inculquer une meilleure connaissance de la nature et des animaux, de leur rappeler les services que les animaux rendent à l'homme dans de nombreux domaines et notamment dans celui de l'agriculture et de leur enseigner les devoirs de l'homme envers eux et les sentiments qu'il doit éprouver pour eux. D'aider ainsi, en soutenant les sociétés adhérentes, tous les amis des animaux. - D'étudier, en collaboration avec les pouvoirs publics, l'amélioration des textes protégeant la nature et les animaux ; de prévenir les mauvais traitements envers les animaux ; d'intervenir dans toute la mesure du possible auprès du Ministère Public et des Autorités de Police, ainsi que devant les Tribunaux à l'encontre des auteurs de délits, contraventions ou infractions quelconques aux lois présentes et à venir protégeant directement ou indirectement la nature et les animaux. - D'étudier et de diffuser toute documentation se rapportant aux animaux et à la nature. - Et, en général, s'intéresser à toute question concernant la protection de la nature et des animaux.
R.U.P. obtenue au mois d'octobre 1990.
COMMENT UN REFUGE VOIT-IL LE JOUR ?
Au début du 20ème siècle ce sont bien souvent de riches industriels qui construisirent des refuges. Ils n'étaient pas, comme aujourd'hui, accablés de taxes diverses et variées et écrasés sous le poids des charges sociales.
C'est ainsi que Monsieur André et Madame Madeleine CAILLARD fondent, en 1952, la Société Protectrice des Animaux de Grasse - Refuge "L'ESPOIR" (Reconnue d'Utilité Publique).
Cet homme généreux vécu plus de cent ans, jusqu'en 1986. Son épouse est décédée en 1994, à l'âge de 97 ans. Faut-il s'occuper des animaux malheureux pour vivre longtemps ? On serait tenté de le croire.
Dix ans plus tôt, en 1984, la S.P.A. de Grasse adhère, à son tour, à la Confédération Nationale.
Parce qu'ils voulaient assurer l'avenir de leur "bébé", le Refuge "L'ESPOIR", le couple CAILLARD crée en 1978 une Fondation qui porte son nom : FONDATION MADELEINE ET ANDRÉ CAILLARD.
Elle a pour but de
1°/Développer les sentiments de douceur et d'humanité dans les rapports de l'homme et des animaux, de provoquer les lois et arrêtés qui protègent les animaux contre la cruauté ou les mauvais traitements.
2°/Aider les personnes nécessiteuses à entretenir auprès d'elles l'animal qui est parfois la dernière raison de vivre d'une vieillesse solitaire.
3°/Donner tout spécialement à l'association "Société Protectrice des Animaux de Grasse" (RUP) les moyens financiers nécessaires à son entretien et à son développement et particulièrement, fournir les mêmes moyens financiers à toutes autres associations de même nature et ayant les mêmes objectifs.
4°/Agir directement dans le même but que ces organismes envers les personnes qui regroupent des animaux perdus ou abandonnés, et se chargent de les nourrir, soigner et entretenir.
Elles sont rares les associations qui bénéficient du soutien financier d'une Fondation, créée tout spécialement pour lui assurer des revenus réguliers.
Au mois de mars 1991, la Fondation Madeleine et André CAILLARD est, à son tour, affiliée à la Confédération Nationale-Défense de l'Animal.
Des petites associations, comme la nôtre, des associations importantes, parfois reconnues d'utilité publique, et même une Fondation, comme on vient de le voir, forment la Grande Famille de la Protection des Animaux à laquelle nous sommes fiers d'appartenir.
Leurs responsables ne font pas de vedettariat. Ils sont discrets et appréciés chacun dans leur secteur d'activités. Ce sont principalement des dons et surtout des legs qui leur permettent d'améliorer et parfois de construire leurs refuges. En voici un bel exemple ...
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La chatterie est un petit paradis pour chats "... " Wonderful building ! " " Super -résultat, après des années de galère... " : à peine inauguré - le 28 mars, en présence d'Anne-Marie Hasson...
http://www.sudouest.fr/2013/04/10/le-chenil-a-du-chien-1020300-3603.php
L'article date du mois d'avril 2013
Les membres de cette grande famille ont plusieurs occasions de se réunir. L'Assemblée générale annuelle tout d'abord mais aussi des réunions régionales au cours desquelles ils échangent des idées, des conseils et trouvent aussi parfois un peu de réconfort. Tous les deux ans ils ont aussi la possibilité de participer à un Congrès national organisé dans une ville importante en région.
Si les responsables de ces associations sont parfois de jeunes retraités, d'autres ont des activités professionnelles et une famille à gérer. La plupart d'entre eux forcent l'admiration par leur capacité d'être efficaces sur tous les fronts. I
Ils ont fait de la protection animale un véritable art de vivre.
Samedi dernier, 25 avril, j'ai participé à l'Assemblée générale de notre Confédération qui s'est réunie à Lyon. Ce fut un grand plaisir de revoir ou de faire la connaissance de personnes sympathiques et chaleureuses et surtout déterminées dans leur lutte contre la souffrance animale,
CONGRES de STRASBOURG octobre 1995 - Anne-Marie HASSON est debout, elle porte des lunettes et une chemise blanche. Quatre des personnes assises autour de cette table sont décédées depuis lors.
Dimanche soir 15 octobre, les derniers Congressistes sont partis. L'équipe organisatrice de cette belle "Fête de Famille" était réunie pour un dernier dîner avant de retourner chacun à ses activités.
Cette année là mes proches ont été bien étonnés et déçus que j'aie refusé de les réunir pour fêter mes 50 ans, mais le vendredi 13 octobre, nous étions tous "sur le pont" ! Congrès oblige !