Publié le 30 Janvier 2016
Les chats sans maître qui ne demandent qu'à proliférer sont partout et en toute saison. Récemment, Michelle, une habitante d'une ville de l'Essonne, s'est émue de la présence d'une bande de chats plus ou moins nourris par une mamie de la résidence où ils sont établis.
Tous les habitants de cette résidence n'aiment pas trop les chats, ils les aiment encore moins quand ils se battent en période de chaleur des femelles.
Pour que ces chats se fassent un peu oublier et tolérer, ils doivent être stérilisés et identifiés. Michelle nous a emprunté une trappe de capture et après cinq minutes de formation nous l'avons lancée à la chasse aux chats !
Comme elle est douée, elle n'a pas tardé à faire une première capture qui fut conduite illico chez nos vétérinaires préférés.
Le soir même nous apprenions que cette chatte que nous avons appelée Vicky était déjà stérilisée ! Une chirurgie pour rien ! Merci à ceux qui ont négligé de lui donner cette indispensable identité.
Le lendemain, un jeune mâle s'est fait prendre à son tour... Il s'appelle Tony. Pas vraiment le genre à faire copain/copain... gare aux coups de patte quand il s'agit de nettoyer sa cage. Notre nouveau protégé avait les yeux larmoyants et le nez sale. Une injection d'antibiotique à effet retard a fait merveille.
TONY en convalescence chez Monique
Michelle est remarquable d'efficacité, le lendemain un autre chat a été, à son tour, victime de la trappeuse ! Pendant trois jours il a refusé de sortir de la cage de transport placée dans la plus grande cage de la chatterie où je l'ai accueilli pour sa convalescence. Il n'en sortait que la nuit pour manger et faire ses besoins dans la section "toilette" de la cage.
Enfin il en est sorti et j'ai pu le photographier. Il s'appelle LUKE.
Pas du tout amical LUKE !
Infatigable, Michelle est repartie à la chasse. Pour que vous puissiez mesurer son implication je vous dirai que là où vivent les chats il n'est pas possible de laisser une trappe sans surveillance. Ce sont donc des heures qu'elle passe dans sa voiture à guetter les mouvements des chats.
Sa patience a été récompensée, le lendemain de la capture de LUKE, c'est une femelle qu'elle a pu conduire chez nos vétérinaires : FLEURETTE.
En passant je dois remercier nos vétérinaires qui prennent le temps de s'occuper de "nos" chats, sans rendez-vous et toujours avec la même gentillesse.
Avant-hier,Michelle a fait une nouvelle prise que nous avons appelé PELUCHE. C'est un très jeune mâle aux yeux bleus; tout doux, tout beau qui se laisse caresser sans broncher.
Fouzia, une jeune femme de nos amies, très engagée dans les actions de protection animale et qui habite à proximité de ce site, lui a prêté une cage de convalescence.
Si nous n'avons pas d'autre choix que de remettre les premiers capturés sur leur territoire, avec l'accord du gardien, Peluche pourrait être adopté si quelqu'un nous donnait un coup de main en l'accueillant pour parfaire sa socialisation. Le mari de Michelle s'inquiète de voir leur maison se transformer peu à peu en annexe de notre association ...
Quelqu'un pour aider Peluche à échapper à la vie de "chat libre", tellement précaire ?
Il reste deux chats à capturer dont une femelle qui semble être en chaleur ! Elle est d'une méfiance extrême, aussi Michelle a prévu d'utiliser aujourd'hui un modèle de trappe que cette chatte n'a pas encore vu avec un appât redoutable : de la pintade chaude !
PELUCHE chez Michelle
Michelle est décidément une femme pleine de ressources. Elle s'est procuré des caisses en polystyrène et des pots de fleur pour confectionner des abris comme ceux que nous avons installés dans le parc de Bligny. Ils pourront être disposés dans des endroits discrets pour améliorer un peu le quotidien de ces chats.