Les Amis des Chats de Bligny

Cette jolie chatte a été trouvée, errante à Bièvres par une personne compatissante qui a réussi à lire son tatouage. Recherche effectuée : c'est une association des Hauts de Seine qui en est propriétaire... enfin.... qui l'a faite stériliser et identifier mais qui ne peut rien faire de plus de nos jours. 

Personne ne sait quelles épreuves elle a traversées. Ce dont elle a besoin c'est d'une famille calme qui lui offrira un havre de paix, à l'abri, au chaud sachant qu'il lui faudra un peu de temps pour se montrer confiante. 

Nous attendons vos propositions avec impatience. 

De nouvelles photos à la suite..... Voyez comme elle est jolie et en demande de caresses. 

Il y a six ans que Macaron vit près de nous, dans la maison, il n'est jamais sorti ailleurs que sur le balcon. Pour se souvenir de son arrivée en 2016 .... 

Généreuse, Lorelei l'a tout de suite adopté. Très vite il nous est apparu que Macaron n'était pas tout à fait comme sa fratrie d'adoption. Le diagnostic est tombé, Macaron est ataxique. Les traitements précoses qui ont été essayés sont restés sans effet. Ce problème n'a jamais empêché notre petit Macaron de jouer, de vivre comme tous les chats. 

Quelques jours après l'arrivée de Macaron, c'est Céline qui a "cueilli" une autre petite chose noire que nous avons appelée Merveille.

MACARON a toujours eu un excellent appétit, il est le premier autour de la gamelle du soir 

MARDI 11 octobre au matin, notre MACARON est prostré sur le sol de la cuisine, visiblement mal en point et froid. Une heure plus tard, il était accueilli chez nos vétérinaires de Morsang sur Orge, pris en charge par "Isabelle". 

Deux jours plus tard, l'urée était un peu descendue ... 2,29 g/L, la créatinine également ... 41,2 mg/L  et Macaron était incapable de réguler sa température dès qu'il n'était plus sur le tapis chauffant. 

Je l'ai récupéré samedi 15 octobre avec ce qu'il fallait de RINGER Lactate pour faire ses deux perfusions journalières.  Il a un radiateur à disposition pour la journée et un tapis chauffant pour prendre le relais du radiateur la nuit. 

Ce matin 19 octobre, sa température est plutôt rassurante : 38°1 sans tapis chauffant. MAIS le GROS problème reste celui de faire entrer le comprimé et demi de Doxyval 20 dans le chat ! Je connais tous les trucs, je les ai tous essayés. Rien ne fonctionne ! Comme il reprend du "poil de la bête" c'est de plus en plus difficile de le maintenir enroulé dans une serviette pour lui mettre le médicament dans le gueule. 

Les perfusions ne sont pas, non plus, de tout repos car il gigote comme un ver ! 

Et si ce n'était que ça... mais il y a aussi BAMBA qui a subit une intervention chirurgicale sur un méchant abcès, qui doit prendre un antibiotique ... en liberté dans la chatterie dans la journée et en cage la nuit de crainte qu'elle ne veuille utiliser la chattière et qu'elle y reste coincée avec sa colerette. 

... et puis, il y a mon chat FLINT qui s'est récemment avéré anémié et qui, LUI AUSSI, doit avaler matin et soir le comprimé de Metrobactin + le Dermipred le soir : autre mission impossible. 

On ne s'ennuie pas chez moi ! 

Ces deux chatons ont été recueillis dans le parc du Centre Hospitalier de Bligny. FIDJI a rapidement séduit une famille qui n'a malheureusement pas retenu ma suggestion d'adopter les deux chatons pour leur éviter d'être séparés. 

FAKIR, pourtant pourvu de toutes les qualités n'a pas trouvé d'amateur, il est resté chez moi. Grand amoureux d'espaces verts, il aurait difficiement pu se passer d'un jardin. Il en a découvert toutes les ressources. 

Très affectueux il a vécu comme il a voulu, tantôt dans la chatterie, tantôt dans la maison ...

FAKIR était de plus en plus souvent à la maison, dans le canapé près de moi, sur le radiateur pour avoir bien chaud... FAKIR était un chat sans problème. Tous les matins il demandait à sortir pour se diriger vers le fond du jardin. Passé la clôture grillagée, c'est un monde merveilleux avec des chèvres, des moutons, quelques vaches, de la paille, bref, un terrain de chasse et d'observations. 

En général, je voyais Fakir revenir vers la maison à l'heure du repas du soir. Parfois il lui arrivait de passer la nuit dehors mais au matin, il était là. Toujours. 

Quand on partage sa vie avec de nombreux chats, plusieurs souffrant de lourdes pathologies et nécessitant des soins quotidiens on ne prête que peu d'attention à ceux qui vont bien. FAKIR allait bien... 

Jeudi 29 septembre il est allé dormir sur la mezzanine où est installé mon bureau. Avant d'aller dormir à mon tour, je lui ai fait une caresse et je l'ai trouvé un peu maigre. <<Quel âge a-t-il notre Fakir ? Douze ans.... >> J'ai pensé qu'il faudrait faire effectuer un bilan de santé. Et puis, le lendemain matin, comme d'habitude il a demandé à sortir. Comme d'habitude il s'est dirigé vers le fond du jardin et....  il n'est pas revenu. Souffrait-il discrètement d'une pathologie sournoise que je n'ai pas vue ? C'est ce que je crois aujourd'hui et... je vous laisse le soin d'imaginer mon sentiment de culpabilité.

Vous connaissez le proverbe : <<Un clou chasse l'autre>>. Malheureusement il n'en va pas de même pour les chagrins qui, eux, s'accumulent jusqu'à vous faire perdre le sommeil. 

A la disparition de FAKIR, s'est ajouté hier la mort de JULIUS.  C'est beaucoup. 

Quand il s'agit de secourir des animaux en détresse, il y a ceux qui ne se posent pas de question, qui agissent et se chargent de les mettre à l'abri jusqu'à saturation parfois.

Et puis, il y a les autres... qui critiquent  "les Associations qui ne font rien". Il y a aussi les "faux culs", ceux qui font semblant... donneurs de conseils, jamais sur le terrain.  Jean-Marc est responsable d'une association amie "SOS Chats de l'Hôpital de Perpignan". J'ai pour lui beaucoup d'admiration et d'amitié. Voici l'article très édifiant qu'il a publié hier. 

Il y a quelques jours je me persuadais encore que notre Julius pourrait passer un cap difficile.

Lundi 3 octobre, après une nouvelle visite chez nos vétérinaires et une prescrpition qui allait, avec un peu de chance, le remettre sur pattes, je pensais que nous allions le garder, le voir reprendre du poids car il était dangeureusement maigre. 

Hélas... je l'ai vu fondre comme neige au soleil. Il pesait 2,9 kq le 17 septembre et ce matin la balance indiquait 2,130 kg. Hier, pour la première fois je n'ai rien pu lui faire avaler.  La nuit dernière j'ai compris qu'il serait inutile et cruel de s'acharner à vouloir le faire vivre.  C'est le Docteur Thibaud qui l'a aidé à prendre son envol. 

"Les chats sont des bêtes à chagrin".... La petite phrase que disait ma Maman en hochant la tête devant mes larmes quand j'étais une petite fille, m'est revenue en mémoire. J'ai d'ailleurs évoqué cette petite phrase dans un article, sur ce blog, il y a des années.... 

MAIS PAS DE PROPOSITION POUR LES ACCUEILLIR ! !

Cette chatte a un propriétaire connu qui ne veut pas dépenser pour la faire stériliser... Il préfère qu'elle aille mettre bas chez les voisins qui donnent à manger car ils n'ont pas le coeur de les voir affamés. 

Nos trois familles qui hébergent des chats en attendant mieux sont SATURÉES  !

Si le coeur vous en dit... nous attendons vos propositions.