Les Amis des Chats de Bligny

Cette triste nouvelle est tellement affligeante que je n'avais pas envie de l'écrire. Récemment je vous ai appris que Macaron était malade, très malade depuis le 11 octobre. 

Grâce aux bons soins qu'il a reçus par nos formidables vétérinaires et infirmières de Morsang-sur-Orge, j'ai pu le ramener chez moi quelques jours plus tard  ... Certes je savais que ce n'était pas gagné. Notre Macaron était un malade très difficile à soigner, les deux perfusions journalières me donnaient des sueurs froides. Pour lui faire avaler sa dose de Sémintra j'avais trouvé un aliment spécifique à l'insuffisance rénale, dans lequel j'ajoutais le médicament. 

Son poids se maintenait, sa température était normale et stable. Il choisissait son couchage, canapé, radiateur ou arbre à chat. J'espérais le garder encore longtemps. 

Samedi soir il s'est montré très peu coopératif pour recevoir sa perfusion, il ne s'est pas jeté sur la gamelle comme d'habitude mais rien ne laissait prévoir la suite. Une heure du matin (dimanche), couché sur son radiateur préféré, il a reçu sa dernière petite caresse avant que j'aille dormir... 

Dimanche matin, Macaron n'était pas dans la cuisine comme à son habitude, il n'était pas non plus sur un de ses couchages de prédilection. Je l'ai trouvé prostré sur le sol froid du living-room.  Sa température restait normale mais nous avons compris qu'il était en fin de vie. Lui administrer sa perfusion matinale ? Le conduire aux urgences vétérinaires pour le tourmenter avec la pose d'un cathéter ?  Aurait-il été encore en vie après le voyage ? J'en doute. Nous avons renoncé à ces idées. 

Même Silver a compris... il est venu près de Macaron pour le lécher avec soin. 

Il n'aura eu qu'un petit sursis d'un mois. Je ne m'habituerai jamais à les voir mourir.